Aujourd’hui, la plupart des grandes entreprises ont effectué les investissements pour sécuriser leur connexion Internet. Du coup, les pirates s’attaquent à l’utilisateur final, peu méfiant, et donc susceptible de se faire piéger au détour d’une page web qui embarquerait du code hostile capable d’exploiter l’une des nombreuses failles de son navigateur, Internet Explorer en l’occurrence.Nimda est encore dans toutes les mémoires… Et il ne se passe pas un mois sans que Microsoft ne diffuse une nouvelle alerte critique concernant Explorer, dont six encore très récemment.Justement, il y a quelques mois, j’ai tenté d’expliquer à mon DSI que notre réseau, aussi, n’échappait pas à la règle : nos navigateurs fragilisent notre réseau. Bien entendu, tout le monde est d’accord sur le principe d’une mise à jour de ces outils.Malheureusement, mon DSI a opposé son veto à cette opération, prétextant qu’il faut s’assurer au préalable de la compatibilité des quelque 200 applications (!) en usage avec la nouvelle version du navigateur. Un travail titanesque, sans compter la nécessaire télédistribution du logiciel sur plus de 3 000 postes.Excédé, j’ai provoqué une réunion des principaux décideurs informatiques de l’entreprise pour mettre en évidence certaines failles d’Explorer. Pour cela, j’ai utilisé les démonstrations disponibles sur le site guninski.com. Les réactions ne se sont pas fait attendre : “Mais bon sang, qu’est-ce qu’on attend ? Vous avez une semaine pour mettre à jour ce foutu navigateur !” Il aura fallu en passer par des mois d’attentisme pour se retrouver avec le couteau sous la gorge. Pas cool, le browser !* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Yellow…Prochaine chronique mercredi 13 novembre
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