Mon éditeur de PGI n’échappe pas à la règle, par le truchement du responsable commercial avec qui j’entretiens d’excellentes relations.Las, quelle n’a pas été ma surprise lorsqu’est arrivé sur mon bureau, via le secrétariat de la direction générale, un courrier de type circulaire, signé par le directeur général de l’éditeur, non pas adressé à moi,
mais au PDG du groupe. Ce courrier expliquait, en substance, que ce PGI était mal paramétré, mal compris et mal utilisé et que s’il le souhaitait (mon PDG), grâce à une rapide et efficace intervention (payante, cela va de soi) de spécialistes
de l’éditeur, notre société pourrait enfin tirer tous les bénéfices qu’elle est en droit d’attendre de la mise en place de ce merveilleux produit, bénéfices dont elle a été privée eu égard à la mauvaise implémentation réalisée
par les équipes internes.Outre le fait que, dans notre cas, cette implémentation a été réalisée par une équipe mixte intégrateur/éditeur, et mis à part le côté puéril du propos (vous êtes très mauvais et nous sommes très bons), il est lamentable de constater
que pour gratter quelques jours supplémentaires de consulting en fin d’année, un éditeur n’hésite pas à jeter le discrédit sur la totalité (tous les dirigeants de leurs sociétés clientes l’ont reçu) de ses interlocuteurs
habituels, misérables DSI et autres responsables informatiques qui ont la triste tâche de mettre en ?”uvre et de faire fonctionner leurs logiciels.Prochaine chronique mercredi 2 février
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