Finalement, les cinq dirigeants (Marie-Christine Levet, ex-Lycos ; Michel Meyer et Olivier Heckmann, ex-Multimania ; Orianne Garcia et Alexandre Roos, ex-Caramail) ?” qui avaient constitué le comité de pilotage précédent la réorganisation ?” se retrouvent encore aux commandes de Lycos France.Les ego ayant été respectés, chacun devrait y trouver son compte. Pressentis, Michel Meyer, nouveau PDG, et Marie-Christine Levet, DG, seront les garants du contrôle opérationnel de Lycos France.Tandis qu’Orianne Garcia garde sa fonction au sein de Caramail. Cette denière entité conserve ses propres bureaux et reste étrangement à l’écart de la structure Lycos SA, qui regroupe l’ex-Lycos France, Multimania et Spray.Quant à Alexandre Roos et Olivier Heckmann, ils seront respectivement en charge de l’activité e-Mail et Hébergement du groupe. Ils devront notamment coordonner le déploiement de ces services dans le reste de l’Europe. Par exemple, la plate-forme d’e-mailing de Caramail équipera dès juin prochain les douze portails nationaux de Lycos. Le principe est le même pour l’activité d’hébergement des pages personnelles.Ainsi, si la Suède pilote certaines équipes de développement (services mobiles, service de rencontres love@lycos), la France sera le bras armé de Lycos Europe dans le domaine de l’hébergement et du service e-mail. Un signe de la reconnaissance des compétences internes généré par la fusion des équipes.Il faut dire que l’activité française a pris du poids au sein de Lycos Europe. Les sites français représentent ainsi près de 30 % des 2,4 milliards de pages mensuelles vues qu’atteint l’ensemble du réseau Lycos.Et c’est peut être cette ambition conférée à Lycos France qui a sauvé une partie de ses employés. Ainsi, les licenciements pressentis pour cause de restructuration interne n’auront pas lieu, selon Michel Meyer. Celui-ci annonce d’ailleurs que l’effectif de Lycos France se monte aujourd’hui à 216 employés, contre 238 en novembre dernier (deux mois après le rachat de Spray). Pour expliquer l’écart, Michel Meyer préfère parler de choix personnels pour ceux qui n’ont pas souhaité participer à l’aventure sous la bannière Lycos.Un cas de conscience qui pourrait se poser de nouveau puisque le directeur général de Lycos Europe, Christoph Mohn, a déclaré qu’il verrait d’un bon oeil la montée dans le capital de Lycos dun de ses deux principaux actionnaires, Terra et Bertelsmann, qui détiennent respectivement 29,6 % et 18,4 % du capital.
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