Alors que certains groupes de médias américains se plaignent que la régulation de l’usage de drones nuit au premier amendement de la Constitution états-unienne, en entravant leur liberté de collecter l’information et donc de s’exprimer librement, Parrot vient de dévoiler sa troisième génération d’AR Drone. Un appareil qui pourrait bien séduire les médias et les fans de vidéos vues du ciel.
A la veille d’une convention californienne dédiée aux drones, le Bebop, puisque c’est son nom, s’affirme comme un gros changement dans la continuité.
Tout est dans la caméra
La continuité tient aux quatre hélices qu’on retrouve et qui sont nécessaire pour le faire voler. Et le gros changement vient du fait que cet AR Drone 3.0 est avant tout une caméra, qui trône d’ailleurs au centre de l’appareil, à l’exclusion de quoi que ce soit d’autre.
Le Bebop est, à en croire nos confrères de TechCrunch, même capable d’envoyer ce qu’il filme directement à un casque Oculus Rift pour un vol en 3D en temps réel.
Evidemment il faut pour cela une caméra solide. En l’occurrence, l’objectif fisheye est adossé à un capteur de 14 Mpixels et permet de réaliser des panoramiques en plan vol ou de faire s’incliner la caméra.
Le logiciel joue également un rôle important. L’angle de vue de 180° de l’appareil capture en effet bien plus d’image que nécessaire. Un programme maison retaille alors l’image ce qui permet de stabiliser l’image, même quand le drone est secoué par des bourrasques de vents.
Une « manette » de haut vol
Pour contrôler l’appareil, toujours connecté en Wi-Fi (en 2,4 Ghz ou 5GHz), et contourner les limitations de portée induites, Parrot a développé un Skycontroller. Cette super manette permet d’étendre la couverture du Bebop jusqu’à 2 kilomètres. C’est ce contrôleur qui permet aussi de connecter un casque Oculus Rift, avec semble-t-il un peu de lag, à en croire les premiers retours, toujours selon TechCrunch.
Le Bebop embarque également un ensemble de puces de géopositionnement, compatibles avec le GPS, Glonass et Galileo. Ce qui lui permettra des vols autonomes avec retour automatique à son point de départ. Il ne lui faudra toutefois pas trop s’éloigner, son autonomie en vol est toujours limitée à environ 12 minutes.
Parrot n’a pour l’instant pas communiqué de prix sur cet appareil, qui devrait être mis en vente au quatrième trimestre cette année.
A lire aussi :
Frédéric Serre : « il n’y a pas de limite aux usages des drones » – 07/04/2014
Source :
TechCrunch
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.