La méfiance américaine à l’égard des firmes chinoises ne se limite pas aux smartphones Huawei. Par exemple, le département américain de la Défense s’est interdit de travailler avec DJI, depuis 2017. Aujourd’hui, c’est Parrot qui en profite. Le français pourrait bientôt fournir les prochains drones de reconnaissance de l’armée US. L’appel d’offres lancé en novembre 2018 par l’US Department of Defense a donné ses premiers résultats. Six entreprises ont été retenues. Parrot devra lutter avec Altavian, Teal Drones, Vantage Robotics et Lumenier.
Le programme militaire dont il est question prévoit un budget de 11 millions de dollars (environ 10 millions d’euros). Il vise à développer des drones de reconnaissance à courte portée (Short Range Reconnaissance Drone ou SRR). Le cahier des charges est déjà connu : les appareils devront avoir une autonomie d’au moins « 30 mn en vol, afficher une porte de 3 km, être opérationnels en deux minutes et ne pas peser plus de 1,3 kg ».
La réponse semble toute trouvée du côté de Parrot : l’Anafi. Le spécialiste français du drone pourrait utiliser la plateforme de son dernier-né pour élaborer sa solution. « Nous comprenons parfaitement combien un drone ultra-compact, à l’instar de la plateforme de drone Anafi, possède les atouts pour devenir un élément central de la défense. Nous sommes impatients de mettre à profit l’excellence de notre R&D pour répondre aux plus hautes exigences le l’US Army afin d’intégrer l’efficacité offerte par les drones dans leurs opérations et d’accompagner la plus importante force armée et défense au monde », résume Henri Seydoux, le patron de Parrot.
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