Même pour qui maîtrise l’anglais, parler business est une épreuve à part. En ligne ou en boîte, des programmes vous mettent le pied à l’étrier.
Savoir demander son chemin à Londres ou New York, c’est bien. Mais faire une commande auprès d’un fournisseur, passer un entretien d’embauche, écrire une lettre commerciale ou téléphoner à un manager britannique requiert d’autres compétences. Un bon programme de langue doit s’attacher à faire travailler aussi bien compréhension orale, écrite, acquisition du vocabulaire et de la syntaxe. Un programme d’anglais “ business ” doit non seulement être un bon logiciel de langue mais aussi un assistant béton pour les transactions d’affaires et les situations qu’elles impliquent. Pour le business, il faut tenir compte des spécificités du domaine commercial ou financier. Il importe également de considérer la diversité des locuteurs. Au téléphone, ne pas comprendre la question posée par une standardiste américaine ou un interlocuteur de Liverpool peut condamner une communication, voire une transaction.Les programmes que nous avons testés intègrent ces exigences mais chacun les décline à sa manière. Si tous nécessitent d’avoir de bonnes bases en anglais, ils se distinguent néanmoins par leur ergonomie, leur adaptabilité et la richesse de leur contenu. Tous fonctionnent mieux sur un écran de bonne taille et se sentent un peu à l’étroit sur un netbook. Dommage qu’ils soient livrés avec des micros casques assez médiocres, qui auront intérêt à être remplacés par un matériel de meilleure qualité. La tendance actuelle est à l’apprentissage en ligne, plus adapté à la diversité des machines et des systèmes d’exploitation, et dont le contenu est plus évolutif que celui des programmes “ en boîte ”. Quelle que soit la solution choisie, aucun logiciel n’égalera l’efficacité de vrais cours en école, mais le coût en est bien plus élevé. Et si la motivation est de première nécessité pour un apprentissage efficace, elle n’est, hélas, pas comprise dans la boîte.
