Du 27 au 31 octobre 2010, porte de Versailles à Paris, se tiendra la Paris Games Week, le nouveau grand événement vidéoludique français. Voulu, conçu et géré par le Sell, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs. Autant dire, comme le rappelle Georges Fornay, son président, que « toute la profession est derrière ce salon ».
Le Sell monte… en selle
Et, à voir les exemples à travers le monde, les événements majeurs du monde du jeu vidéo sont toujours, ou tout au moins souvent, porté par le syndicat des éditeurs du cru. C’est le cas de l’E3 à Los Angeles, de la GamesCom à Cologne ou encore du Tokyo Game Show dans la capitale japonaise. La prise de position des éditeurs « français » est donc dans l’ordre et des choses et peut-être une bonne nouvelle.
D’autant que la Paris Games Week ne sera pas un événement professionnel mais bel et bien un salon ouvert au grand public, « un salon national pour les joueurs français […] avec des stars françaises », assène Georges Fornay. Un « grand show », plutôt qu’un salon, précise-t-il, rendu possible par la puissance du marché du jeu vidéo. Une puissance économique d’autant plus évidente que la France est le quatrième marché au monde, derrière le Japon, les Etats-Unis et l’Angleterre.
De hautes espérances
Dès lors, le Sell ne semble pas déraisonnable en espérant attirer 100 000 visiteurs cette année et 200 000 d’ici à quelques années. Car, que cette édition remporte un succès franc ou qu’elle finisse en demi-teinte, Georges Fornay affirme qu’il y aura d’autres éditions de la Paris Games Week.
Mais de nuancer « 100 000, c’est un chiffre, parce qu’il faut se donner un chiffre. Le salon se tiendra sur cinq jours, c’est raisonnable. » Effectivement, pour mémoire, et à titre de comparaison, le Festival du jeu vidéo a comptabilisé 69 000 visiteurs pour l’édition 2010, soit 3 000 de plus qu’en 2009 sur seulement trois jours. On peut imaginer qu’en pleines vacances de la Toussaint, l’affluence soit au rendez-vous.
Un salon qui ne manque pas de Sell…
Car, le Sell met toutes les chances de son côté, jusque dans le moindre détail. Conscient que l’âge moyen des joueurs est de 33/34 ans, un espace garderie, confié à Nickleodeon, sera disponible pour garder les tout petits joueurs. Grand public pour ne pas dire familial, donc.
Mais si la volonté affichée est de s’ouvrir au grand public, le Sell « n’oubliera pas les fans », à en croire son président. Sur les mille bornes de jeu disponibles, de nombreuses avant-premières auront lieu au fil de la semaine. On pourra ainsi jouer à Call of Duty : Black Ops ou à Fable III. Le producteur de Gran Turismo 5 sera également de la partie pour présenter son jeu aux côtés de Sébastien Loeb. Les nouveautés comme Kinect ou le PlayStation Move seront également présentes en démonstration.
Et pour que la fête batte son plein, des tournois seront organisés, notamment dans le cadre de la toute nouvelle Fédération internationale de Manifoot, et un grand show-concert sera organisé le samedi soir en collaboration avec NRJ, un des partenaires de l’événement.
Bref, du jeu, rien que du jeu et du spectacle, voilà ce que promet le Sell pour cette première édition de la Paris Games Week.
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