L’Icann, pour Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, a donné son autorisation pour la création de nouvelles extensions de domaine, telles que .book, qui rejoindront donc les désormais traditionnelles .org, .com et .net.
Paris, ville numérique
Le dossier de candidature de la Ville de Paris a ainsi été validé. La capitale française pourra désormais créer des noms de domaine en .paris. « D’ici quelques mois, en plus des .com ou .fr, il sera possible de réserver un nom de domaine en .paris. Cela permettra de disposer d’une adresse e-mail ‘[email protected]’ et d’ouvrir un site Internet ‘http://www.monsite.paris’ », explique la Ville dans un communiqué.
« Dans les prochains mois (à partir de mi-2013, NDLR), le .paris sera ouvert en plusieurs phases. Les partenaires pionniers, puis les détenteurs de marques, puis les particuliers pourront progressivement signifier leur attachement à Paris. Plusieurs dispositifs seront mis en place pour limiter les phénomènes de cyber-squatting et les spéculations nuisibles à l’intérêt général », poursuit le communiqué.
La Bretagne à son point
Après près de dix ans d’un travail acharné, la région Bretagne s’est également vue, vendredi soir, accorder le droit à sa propre extension : .bzh, a-t-on appris dans un communiqué commun de la région Bretagne et de l’association www.bzh qui portait le projet.
« Au terme de près de 10 ans de travail et d’espoir, la Bretagne a l’autorisation de développer son extension Internet Point bzh », ont-ils annoncé. Tous deux « se félicitent de cette issue positive, qui récompense une action de longue durée ayant mobilisé de nombreux acteurs depuis 2004 ».
« Cette décision n’est pas une fin en soi, loin de là : c’est la permission donnée à la Bretagne de chercher les voies et moyens pour que ce projet voit le jour. Ce sera le cas lorsque les premiers sites apparaîtront sur le web et lorsque des milliers de sites seront en .BZH », précisent-ils.
Importante évolution
Ces nouvelles extensions seront lancées à partir de la mai-2013. Quelque 1.900 dossiers de demandes pour de nouvelles extensions ont été déposés en juin 2012, dont une cinquantaine en France, au terme d’un appel d’offres. Cette opération est considérée comme l’une des plus importantes évolutions de la structure du Net depuis des années, et elle va permettre à des entreprises, des organisations ou des collectivités de déposer leur propre nom ou marque, ou un nom plus générique. Elle fait suite à un plan de libéralisation des noms de domaine génériques de premier niveau (GTLD, pour generic top-level domains, en anglais) qui avait été décidé en juin 2011 par l’Icann.
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