Face aux risques encourus par les personnes qui écoutent leur baladeur trop fort, la Commission européenne souhaite baisser le niveau sonore maximum autorisé. Se servir d’un baladeur plus d’une heure par jour toutes les semaines pendant au moins cinq ans entraîne des pertes auditives définitives révèle une enquête européenne. C’est le cas de 5 à 10 % des utilisateurs qui sont victimes d’une surdité bien plus précoce que le reste de la population.
La France envisage elle aussi de réviser sa législation, car certains estiment que le texte de 2005 encadrant la puissance des baladeurs musicaux a un champ d’application trop limité. Celui-ci définit le baladeur musical comme « tout appareil portatif permettant la reproduction sonore ou la réception radiophonique, ou les deux, au moyen d’un casque ou d’écouteurs diffusant le son aux oreilles de l’utilisateur et que celui-ci peut utiliser en se déplaçant ».
Le nouveau texte que le ministère des Affaires sociales et de la Santé souhaite voir appliquer décrit le «baladeur musical» comme un dispositif portatif :
– conçu pour permettre à l’utilisateur d’écouter du son, associé ou non à des vidéos enregistré ou radiodiffusé
– qui comporte principalement un dispositif d’écoute que l’on peut porter dans ou sur les oreilles ou autour de celles-ci
– qui permet à l’utilisateur de se déplacer pendant son utilisation.
Le nouveau texte est donc suffisamment large pour englober les smartphones ainsi que les baladeurs vidéo et pourrait entrer en application dès la fin du mois de mai prochain.
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