D’après le baromètre du greffe du tribunal de commerce de Paris, le nombre de start-up en difficulté suit une courbe ascendante. Les start-up en cessation de paiement, qui sont ensuite placées soit en redressement judiciaire soit en liquidation, étaient au nombre de 19 au mois de septembre, contre 9 au mois d’août, 11 au mois de juillet, 14 au mois de juin 2001.” Ces jeunes entreprises enregistrent de fortes pertes financières qui se traduisent par des passifs particulièrement élevés quand elles arrivent au tribunal. Le passif déclaré lors du dépôt de la cessation de paiement était de 3,5 millions de francs en moyenne en septembre 2001, contre 350 000 francs en moyenne en 2001 pour les entreprises “, explique Pascal Beder, greffier associé au tribunal de commerce de Paris.Depuis le début de l’année 2001, 102 start-up ont donc déposé le bilan. De plus, “e
n septembre, sept nouvelles start-up ont été détectées par les services du greffe “, continue Pascal Beder. Sept start-up qui répondent à, au moins, l’un des critères définis par le greffe, par exemple : la perte de la moitié au moins du capital social, l’inscription de privilège auprès de l’Urssaff et/ou de la sécurité sociale, un actif net inférieur à 250 000 francs, ou encore le non-dépôt des comptes annuels. Le total des disparitions pourrait donc rapidement dépasser les 210.Dans le même temps, le nombre de créations de start-up est en baisse. En janvier, 115 start-up voyaient le jour, contre 83 en juin et 46 en septembre 2001.Une baisse qui touche également le secteur traditionnel qui enregistre en septembre une baisse de 5 % par rapport à septembre 2000 (soit 1893 enregistrements contre 2006). Par contre, d’après le greffe, les défaillances d’entreprises se stabilisent. On compte en septembre 2001, 344 dépôts de bilan au tribunal de commerce de Paris contre 381 en septembre 2000. Le montant de leur passif est de 350 000 francs en moyenne, contre 550 000 francs en moyenne pour le même mois de lan passé.
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