Non, un petit clan d’irréductibles gratte-papier résiste encore et toujours à l’envahisseur. Impossible, me direz-vous. Qui n’est pas informatisé de nos jours ?Et pourtant, je connais certaines administrations, collectivités locales qui, bien que possédant quelques ordinateurs, n’ont pas encore compris l’intérêt et toutes les possibilités qu’elles pourraient en tirer.La question qu’elles doivent se poser, si elles se la posent, est : ‘ Quelle utilité pourrais-je bien tirer de ce machin-là. ‘ On a le sentiment très net que l’ordinateur trônant sur le
bureau de certaines personnes les interpelle autant que s’il était placé dans l’écurie d’un cheval, encore que ledit cheval se perdrait plus en conjectures que lesdites personnes au sujet de cette drôle de bestiole.Dans ces collectivités, le personnel subit cette pseudo-informatisation. Il y a confusion entre l’outil et sa fonction. À qui la faute ? Dans la majorité des cas, à la direction générale, qui, non contente de ne pas impulser
une vraie dynamique de traitement, d’organisation et de mise en place d’un système d’information, fait tout le contraire, allant jusqu’à dénigrer implicitement les avancées techniques, sociales, et humaines d’un
système d’information.Pour preuve, cette collectivité qui impose à ses employés un traitement des informations sur le modèle d’un système mécanographique pompeusement appelé ‘ méthode Carpet ‘.Mais, pourquoi, me direz-vous, un tel retour en arrière ? Par peur, tout simplement. Par peur que le ciel ne leur tombe sur la tête.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 1er février
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