Il est à envisager pour cette année, dit-on. Le grand décollage en France du paiement mobile sans contact. Celui qui doit liquider la petite monnaie et prendre sa place dans la poche du portefeuille.Le mobile pour acheter ses journaux, son pain, un cadeau au petit-dernier de la famille dans la boutique en bas de la rue… Les terminaux sont prêts et tout le monde (ou presque) est d’accord sur la technologie à adopter, le NFC (Near Field Communication). Les achats « physiques » pourront donc se faire demain depuis le téléphone portable et sans contact. Reste un frein, et non des moindres : sur le contrôle des données de transactions, c’est la guerre. Les opérateurs télécoms bataillent pour que les éléments d’authentification soient stockés sur la carte Sim. Ce qui ne plaît pas aux fabricants de téléphone, comme Rim qui a fait savoir qu’il travaillait avec les établissements bancaires sur une solution de stockage au sein de ses smartphones… le moyen le plus sûr de lier les consommateurs à la marque Blackberry. Apple, Google, Microsoft, chacun prépare dans son coin la généralisation du paiement mobile NFC… Et nous ? Imaginez, avec quelle facilité nous dépenserons demain : on achètera sans même faire le geste de sortir l’argent ! Imaginez aussi la puissance des sollicitations commerciales dont nous pourrons faire l’objet à chaque instant ! Même le pure player Amazon prévoit de se lancer dans l’achat «local» grâce au NFC. Le cybermarchand va développer de nouveaux partenariats. Ses clients pourront par exemple faire valoir un bon de réduction, obtenu en ligne, à la caisse d’un magasin affilié. Avec la force du marketing mobile, l’internaute resterait ainsi fidèle à Amazon.fr et générateur de revenus publicitaires, même en balade. Fini les frontières entre le commerce et son pendant virtuel. Une opportunité suffisamment alléchante pour que tout le monde ait envie de croquer nos petits sous. Heu… le mobile rend-il la monnaie ?
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