Le constructeur italien, membre du groupe Stellantis (Peugeot, Citroën, DS, Opel, etc.), a dévoilé quelques informations concernant l’un de ses véhicules les plus attendus, la prochaine Fiat Panda électrique. Première nouveauté : son nom. Celle-ci ne devrait plus s’appeler Panda, mais bien Pandina, afin de marquer davantage le changement de technologie et le passage au 100 % électrique. Malgré ce petit nom plus « mignon », elle entend bien boxer dans la même catégorie que les autres citadines « pas chères » dont l’arrivée sur le marché se confirme.
En effet, la Pandina sera une petite électrique taillée pour la ville et vendue à moins de 25 000 euros. Pour être plus précis, Fiat prévoirait deux versions de son futur bébé électrique. La première serait dotée d’une petite batterie avec une autonomie estimée à 200 km et débuterait à 20 000 euros. Une seconde avec 320 km d’autonomie devrait être vendue 23 000 euros, soit un tarif très proche de la future Citroen ë-C3.
Une cousine italienne pour l’ë-C3
Et pour cause, la Pandina ne sera ni plus ni moins qu’une cousine technique de la citadine aux chevrons. La logique de groupe devrait prévaloir pour nombre de constructeurs de la galaxie Stellantis, puisque pas moins de sept modèles devraient être dérivés de l’ë-C3. La Pandina est le premier d’entre eux. Si le côté esthétique sera laissé à la discrétion des designers transalpins, la partie technique, elle, sera basée sur la plateforme CMP Smart Car et donc très proche de ce que prépare actuellement Citroën.
L’arrivée d’un nouveau modèle électrique chez Fiat aurait pu être unanimement saluée en Italie, mais il n’en est rien. Dès son annonce, la Pandina a réussi à créer la polémique dans son pays d’origine. Ne cherchez pas du côté de son nom ou de sa fiche technique, ce qui a généré l’ire des Italiens, c’est le choix de la maison mère, Stellantis, de ne plus la produire dans la Botte. Historiquement, ce modèle iconique est produit et assemblé à Pomigliano d’Arco, près de Naples, mais ce ne sera pas le cas de sa petite sœur. Au contraire, la production de la Pandina devrait être éclatée sur trois continents différents. Au Brésil, pour ce qui concerne le marché outre-Atlantique, mais aussi au Maroc (Kenitra) et en Serbie (Kragujevac) pour les modèles qui devraient être distribués en Europe. Forcément, en Italie, la décision ne passe pas et ce d’autant plus qu’après 2026 (date annoncée de la fin de la version thermique de la Panda), le site de Pomigliano d’Arco n’a plus aucune garantie d’activité. La délocalisation de l’assemblage de la Fiat Panda électrique en Serbie est « une décision inacceptable à laquelle nous nous opposerons par tous les moyens, car on ne touche pas aux travailleurs de Pomigliano », a protesté le syndicat Fiom-Cgil. Le sujet a également été débattu lors d’une table ronde sur le secteur automobile italien organisé à Rome ce 6 décembre et d’autres discussions sont prévues entre Stellantis d’une part et les représentants du secteur en Italie pour tenter de trouver un terrain d’entente.
En attendant, la Pandina devrait être officiellement présentée le 11 juillet prochain. Il faudra attendre quelques mois de plus, sans doute 2025 pour qu’elle vienne grossir les rangs des voitures électriques à moins de 25 000 euros.
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Source : Electrive
Petite coquille …c’est Kenitra au Maroc et pas Kentira..
gg
Bo
et apres les ouvriers seront au chomdu….et ont leurs reprochera de ne pas cherché du boulot… bref comme en france!!
Il y en a qui découvre encore la concurrence internationale… en principe ce sont les mêmes qui achètent les marques distributeurs venues d’ailleurs et leurs fringues made in bangladesh …