Avec une régularité métronomique, Panasonic met à jour sa gamme
d’appareils photonumériques compacts. Celle-là même qui occupe la
première place des ventes en France. Avec le FZ8 et le FZ10, c’est en
l’occurrence l’entrée de gamme soignée qui est concernée. La différence
majeure entre ses deux appareils tient au capteur, l’un de 8,1 et
l’autre de 10,1 mégapixels. Le prix évidemment répercute cette
dissimilitude, avec un FZ-8 à 200 euros et un FZ-10 à 250 euros.
Par
rapport à leur prédécesseur, le FZ-7, ces deux appareils sont un peu
plus fins, mais c’est surtout l’intégration du nouveau processeur
d’image de Panasonic (Venus Engine IV) qui introduit le changement.
Cette évolution est censée se faire sentir au niveau de la réduction du bruit,
tout d’abord avec un nouveau traitement des données photographiées. La
fourchette d’ISO disponibles s’en ressent avec une montée à 6400. Pas
la peine d’être un dieu de la photographie pour annoncer que les
clichés seront tout juste regardables à ce niveau de sensibilité.
Bien
évidemment, le stabilisateur et le mode intelligent bénéficient
également de cette mise à niveau du processeur. Dans l’optique d’une
facilitation de l’utilisation au quotidien, Panasonic a également
intégré un mode Intelligent Scene Selector, qui décide pour
l’utilisateur quel mode Scène est le mieux adapté. Une option pour
paresseux ou grand débutant.
Pour les utilisateurs un peu plus
aguerris, Panasonic propose un mode «avancé». Il donne plus de liberté
à l’utilisateur qui pourra ainsi modifier quelques réglages
manuellement.
Les FZ intègrent également trois modes destinés à
privilégier l’exposition, la vitesse d’ouverture, et un autre «totalement» manuel. Par ailleurs, les FZ-8 et 10 disposent d’un système
d’autofocus amélioré. L’option Quick AF fonctionne de telle sorte que
la mise au point se fait en permanence (attention à la durée de vie des
batteries – qui sont toujours des piles AA) et pas seulement quand on
presse le déclencheur à mi-course, comme c’est le cas habituellement.
Enfin,
pour compenser la fixité de leur écran, ces compacts embarquent un
détecteur de luminosité et adaptent la puissance d’éclairage de l’écran
en fonction de celle-ci. Selon Panasonic, cela assure une très bonne lisibilité et
donc un bon cadrage, même avec un angle de vision élevé.
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