Car il reprend la «patte» de Panasonic, c’est-à-dire un bien joli grand-angle: avec son 25-125 mm (en équivalent 24×36), il offre non seulement un bon grand-angle mais aussi un facteur grossissant appréciable (zoom x5) pour un compact à l’encombrement plus maîtrisé qu’un TZ7.
Contrairement à un LX3 qui vise les experts, le FX550 est un appareil qui se place plus en face des Ixus, comprendre des utilisateurs qui se passent volontiers de mode manuel. Il accueille, comme son aïeul le FX500 un large écran tactile de 7,6 cm de diagonale. Mais cette technologie a un coût, et c’est ici la définition: proposant généralement des écrans de 460 000 pixels sur ses appareils luxueux, la marque nippone s’est cantonnée à 230 000 pixels pour le FX550. Rappelons que l’intérêt majeur de cet écran est d’indiquer à l’appareil où faire le point, une option plus que sympathique lors de la composition de scènes complexes.
Puisqu’on parle du FX500, la comparaison amène à constater que le capteur gagne deux petits mégapixels de plus, passant de 10,1 à 12,1 Mpix, mais qu’au final, l’ensemble des caractéristiques semblent assez proches. La nouveauté, outre le capteur, tient donc dans le processeur d’image, le Venus Engine V. Or c’est sans doute là que tout va se jouer: le FX500 était aussi séduisant, mais nous avait un peu déçu côté qualité d’image. En conservant un look similaire et une fiche technique assez semblable, Panasonic prend le parti d’améliorer l’existant ce qui pourrait s’avérer payant.
Fidèle à son ancêtre, le FX550 conserve la possibilité de filmer en HD 720p et s’offre un petit mode rafale à 2,3 images par seconde. Un débit à pondérer: on ne pourra prendre que trois images consécutives de la sorte. Pour avoir un meilleur débit et prendre plus d’images, il faudra accepter de baisser la résolution. Casio reste encore le maître de la haute vitesse avec son FC100.
L’appareil est d’ores et déjà disponible à un tarif de 369 euros.
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