Panasonic annonce la disponibilité courant juillet de son prochain compact à optiques interchangeable, le GF3. Contrairement à ses frères de la caste G et GH, qui rappellent des reflex (en plus petits), le GF3 respecte à la lettre le contrat de départ : être un compact dont on peut changer l’optique. Et cette nouvelle mouture pousse, encore plus que le GF2, l’aspect « compact ».
Plus petit et plus fin pour contrer les NEX de Sony
Premier sur le segment du compact à optiques interchangeables, Panasonic s’est pourtant fait distancer l’été dernier par Sony qui a frappé un grand coup avec ses NEX3 (remplacé depuis peu par le NEX-C3) et NEX5 à l’ergonomie plus simplifiée que les appareils de Panasonic. Huit mois à peine après la sortie du GF2, Pana’ réplique donc avec ce GF3 : un appareil aussi fin qu’un NEX (3,3 cm d’épaisseur pour 225 grammes nu, 429 g avec le 14-42 mm) et à l’ergonomie désormais entièrement calquée sur celle des compacts. Selon Luc St Elie de Panasonic, ce GF3 « vient se placer juste au dessus des TZ et LX de la marque : il est un compact doté d’une excellente qualité d’image. Il cible donc les utilisateurs de compacts à la recherche d’un appareil délivrant des images de qualité supérieure à celles des compacts. Et non un utilisateur de reflex qui souhaite un appareil léger ». Pour les experts, la marque propose en effet les GH2 (optimisé pour la vidéo) et G3.
Adieu molettes !
Panasonic n’a pas fait les choses à moitié et a donc supprimé toutes les molettes et autres éléments rappelant les reflex afin de simplifier au maximum son appareil. De dos, on dirait réellement un compact lambda de la marque. Les puristes râleront mais ils auraient tort : l’appareil ne les concerne pas. Ici les modes manuels existent, mais uniquement pour que les utilisateurs se disent « Si je le veux, je peux tout régler à la main ». Pour finalement shooter en manuel tout automatique dans 99,999 % des cas. Un mode automatique intelligent (iA) qui est, rappelons-le, une référence du genre.
Fiche technique très sage
Loin des 16 Mpix du G3 et du NEX C3, le GF3 se contente d’un capteur 12 Mpix dont on espère que les résultats seront supérieurs en qualité au GF2 – ce qui devrait être le cas puisque l’appareil s’appuie sur une nouvelle version du processeur d’image Venus Engine pour traiter ses images. Un processeur qui devrait offrir la même vitesse d’autofocus (à détection de contraste) que les GH2 et G3. Ce qui n’est pas rien puisqu’il s’agit du meilleur système actuel de ce genre d’appareil.
Côté vidéo Panasonic ne pouvait pas plier face à Sony et propose donc le Full HD (1 920 x 1 080 points, 50i captées en 25p) en AVCHD (17 Mbits). La rafale est enfin honnête et s’approche des 4 images par seconde (3,8 i/s). Le son n’est capté qu’en mono avec impossibilité de brancher un microphone. Ici encore on ne peut pas parler de manque vue le positionnement grand public de l’appareil. On espère juste que la qualité du micro soit suffisante – c’est-à-dire que le son ne soit pas trop métallique. Comme tous les nouveaux boîtiers Panasonic, l’écran est bien sûr tactile – mais n’affiche que 460 000 points.
Une nouvelle optique, deux autres cette automne ?
En marge de ce compact très grand public, Panasonic dévoile une optique qui l’est moins : une focale fixe de prestige signée Panasonic Leica : le 25 mm F1.4 (éq. 50 mm en 24 x 36) qui s’affiche à 899 euros. Et le directeur de la division photo de Panasonic, Ichiro Kitao, a déclaré lors d’une interview donnée à nos confrères de PhotoRadar, que la marque prévoit de créer une version experte des GF.
En attendant les débutants pourront mettre la main sur le GF3 – en noir, rouge, rouge ou marron – courant juillet au prix de 550 euros avec l’optique 14-42 mm (éq. 28-84 mm), 600 euros avec la focale fixe extraplate 14 mm (un grand-angle équivalent à un 28 mm) ou 700 euros avec les deux optiques.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.