Dans le monde des bridges, il y a un modèle qui a marqué les esprits : le Lumix FZ200. Lancé fin 2012, cet appareil d’exception est toujours numéro un des ventes en France en juillet 2015 et qui se négocie toujours aux alentours de 330/350€ ! En presque 3 ans les technologies et les équipements ont bien évolué et voici qu’arrive la relève tant attendu : le FZ300.
Comme le FZ200 (en mieux)
Sur le papier le FZ300 est, comme son aïeul, un bridge à capteur de taille classique embarquant 12 mégapixels et doté d’une optique 25-600 mm f/2.8 constant, soit un zoom x24 – la partition est théoriquement similaire. Le capteur est bien sûr de nouvelle génération et l’optique a elle aussi évoluée. Mais ce conservatisme de définition d’image, de puissance de zoom et de valeur d’ouverture est pour nous un excellent choix : 12 Mpix est largement assez pour garantir de beaux tirages et limiter la montée en pixels permet de monter dans de plus hautes sensibilités (6400 ici). La luminosité constante de f/2.8 et un zoom puissant mais pas délirant avait été l’arme fatale du premier FZ200, qui délivrait des images vraiment très piquées – quand on voit les résultats désastreux de certains zoom x50/x60, on préfère perdre un peu en zoom et profiter d’une excellente qualité d’image.
Stabilisation 5 axes, super AF
Champion de la stabilisation de l’optique, Panasonic implémente désormais en parallèle une stabilisaiton du capteur dans ses appareils les plus récents. Couplé à son nouveau système d’AF intronisé dans le GH4, le DFD, cette stabilisation devrait faire – on l’espère – un très bon travail même dans les vitesses les plus basses et les situations les plus complexes.
Viseur électronique, écran tactile
Enfin ! Avec la démocratisation des micros écrans OLED, les constructeurs photo peuvent enfin nous faire profiter de bons viseurs électroniques dans des appareils à prix modérés. Récupérant celui de son grand frère le FZ1000, plus haut de gamme, ce nouveau FZ300 est équipé d’un viseur affichant 1.44 Mpix qui complète à ravir l’écran orientable tactile de 1,04 Mpix.
Baroudeur et connecté
Encore une bonne nouvelle : ce nouveau bridge est l’un des premiers du genre à être « tropicalisé », c’est-à-dire résistant à la pluie et à la poussière. Une amélioration bienvenue pour un bridge, catégorie susceptible d’être emportée loin, longtemps et dans toutes les conditions. Comme un bonheur n’arrive pas seul, le FZ300 s’équipe du Wi-Fi dont ne bénéficiait pas le FZ200. Si le contrôle via le smartphone est un plus, c’est surtout la possibilité de partager ses images via le mobile qui a notre faveur sur un bridge. Exit le PC, on prend l’appareil et un smartphone. Et c’est tout.
Pana = 4K
Si Sony est actif dans le domaine de la 4K, Panasonic est tout bonnement déchaîné : entre le GH4, le G7, le LX100, le FZ1000, le GX8 et ce FZ300, Panasonic est le constructeur à disposer du plus grand nombre d’appareils photos qui enregistre les vidéos en 4K. Pas de 4K cinéma comme le fait Samsung sur ses NX1 et NX500, mais une « simple » 4K UHD de 3840 x 2160 points, largement suffisante pour le quidam. Comme chez le Lumix G7, cette vidéo 4K s’accompagne aussi d’un mode « photo 4K ». Ce dernier permet, au choix, de bénéficier d’une rafale illimitée à 30 i/s en 8 Mpix, d’une rafale limitée dans le temps ou d’une rafale à rebours qui enregistre une seconde avant et une seconde après l’événement.
Et en matière de rafale, si vous ne voulez pas vous limiter à du 4K, il peut turbiner en pleine définition à 12 i/s avec un AF simple et à 6 i/s avec un AF continu. Bref, il en a sous la pédale.
Il ne reste plus qu’à le tester pour voir s’il tient ses promesses !
Le FZ300 sera disponible à 599 € au mois de septembre.
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