L’année 2001 n’aura pas été une bonne année pour les valeurs high-tech. Impossible d’en douter. Impossible de douter non plus que l’année 2000 (malgré le krach boursier) avait placé la barre assez haut. Le seul bilan du CAC 40 fait apparaître une baisse de 21,9 % sur l’année 2001 avec, en bas de tableau, Alcatel (- 68,26 %), Cap Gemini (- 52,79 %) ou France Télécom (- 51,17 %).On peut donc s’étonner que les indices boursiers mis en place par nos confrères américains de News.com révèlent tout de même quelque bonnes surprises.La première est que les valeurs qui ont connu la plus forte croissance durant l’année 2001 sont les sites de commerce électronique. L’indice qui leur est consacré enregistre une hausse de 35,34 % entre le 1er janvier et le 31 décembre 2001.Attention. Il ne faut pas croire que le commerce électronique ait été la seule activité high-tech profitable de l’année dernière. Pour bien comprendre cette surperfomance des sites de commerce électronique, il faut garder à l’esprit que 7 des 31 valeurs de l’indice ont disparu l’année dernière et que, à ce titre, elles ne sont pas comptabilisées.Seuls ceux qui ont survécu peuvent tirer les marrons du feu. C’est un peu la morale de l’année 2001 : il fallait tenir bon pour voir affluer les recettes vers soi. eBay en est le meilleur exemple, puisque l’action du site d’enchères en ligne enregistre une hausse de 121 % sur l’année. Une hausse propre à nous rapeller le bon temps de la bulle Internet.Derrière les sites d’e-commerce, ce sont les fabricants de PC qui, contre toute attente puisque leur marché est jugé stagnant, connaissent une hausse d’ensemble de 19,82 %. Parmi eux, celui qui réussi le mieux à profiter du commerce électronique, Dell, voit son action croître de 55 %.Ces exemples consacrent des valeurs dont la gestion et le modèle d’affaires sont généralement loués par les analystes.A l’opposé, les secteurs du stockage (- 71,37 %), celui des opérateurs télécoms (-69,68 %) ou encore les équipementiers réseau (- 54,89 %) ont été délaissés par les investisseurs. Si le secteur des télécoms (opérateurs et équipementiers) n’était pas attendu à la fête pour 2001, en revanche, l’écroulement des valeurs de stockage constitue une petite surprise. Il est vrai que les entreprises commençaient à trouver les coûts de stockage un peu trop élevés et que nombre dentre elles se sont rabattues vers des systèmes meilleurs marché.
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