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Palmarès consensuel pour Capital-IT

Une fois n’est pas coutume… les lauréats de Capital-IT ont été plébiscités par les investisseurs et les entrepreneurs présents lors de cette 10e édition, présentée sous le signe du business
developpement.

Des noms circulaient dans les couloirs feutrés du Hilton, qui accueillait Capital-IT… Pour cette dixième édition, quatre sociétés ont particulièrement marqué les esprits des investisseurs. Certains se sont même dits prêts à y
investir… c’est tout dire.Pour la première fois peut-être, ce sont ces mêmes projets, ceux qui ont séduit les capital-risqueurs présents, qui ont été désignés lauréats des ‘ Best-IT ‘. Autrement dit, meilleure entreprise innovante.Cette année, c’est le comité de sélection1 qui a désigné les lauréats, contrairement aux éditions précédentes. Auparavant, il incombait aux auditeurs, munis d’un boîtier électronique, de voter pour les entreprises
les plus convaincantes.’ Le vote par boîtier électronique correspondait à une époque. Nous ne savons pas réellement qui était présents au moment du vote dans les salles. De plus, les entrepreneurs pouvaient y faire entrer des relations
susceptibles de voter pour eux. Et puis voter prenait bien 2 ou 3 minutes. Cette année, nous présentons 48 projets. Pour que tout tienne sur 2 jours, nous avons dû resserrer le format à 12 minutes de
présentation ‘
, explique Emmanuel Libaudière, directeur de FFT Events, la société organisatrice de la manifestation.

A la recherche de projets annonciateurs d’une rupture technologique

Le vote électronique perdait également de son sens par manque de votants. Les entrepreneurs ne présentent plus leur société devant une salle pleine d’investisseurs, comme au temps de l’âge d’or de la nouvelle économie. Les porteurs de
projets les plus chanceux, ou plutôt les plus connus, ont réussi cette année à faire venir près de quatre-vingts personnes, tandis que les moins séduisants pouvaient compter les membres de leur auditoire sur les doigts des deux mains.Encore plus étonnant, le palmarès désigné par le comité de sélection n’a récompensé aucune société positionnée sur le sans-fil, les web services ou encore les télécoms… Des secteurs jusque-là chers aux investisseurs.Jacques Chatain, cofondateur du fonds Auriga Partners, spécialisé sur l’amorçage et le premier tour de table, commente : ‘ En fait, nous ne privilégions pas un secteur particulier. Le logiciel est un
micro-marché sur lequel la sortie des investisseurs est difficile. Il est de plus difficile de dire quelle technologie sera mature dans 4 ans. Nous recherchons des projets qui apportent une véritable rupture technologique plutôt qu’un secteur
particulier
‘. Et si les investisseurs étaient eux aussi devenus plus matures ?1. Le comité de sélection est composé de : l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) l’Anvar (dite Agence française de l’innovation), Ernst & young, HEC-Start-up, Euronext, Genopole Ivry,
Ecole centrale, Ministère de la recherche, Paris-Developpement, Witbe et Business et Decision.

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Hélène Puel