Lorsque Apple a lancé le Newton en 1993, il tenait un concept fort, mais dont la réalisation laissait à désirer.Trois ans plus tard, US Robotics lançait le Palm Pilot 1000 et transformait l’essai d’Apple. Ses points forts d’alors ? Sa taille, une reconnaissance d’écriture simplifiée, mais fiable, et une fonction de synchronisation avec le PC très bien conçue. Le tout pour une parfaite adéquation avec son rôle d’agenda personnel.Aujourd’hui entreprise indépendante, Palm connaît des difficultés. Ses parts de marché baissent. D’une part, à cause des licences qu’elle a données à HandSpring, très agressif sur le prix. D’autre part, à cause de PocketPC, et en particulier de Compaq, qui fait un tabac avec son iPAQ.Résultat, la capitalisation boursière de Palm a fondu. Après avoir flirté avec les 100 dollars lors de son introduction en mars 2000, l’action navigue aujourd’hui à environ 6 dollars, ce qui en fait une proie de choix sur le marché.La principale raison de la déconfiture d’une très belle success story (avec 11 millions de terminaux vendus) tient principalement à un point. Qu’est-ce qui différencie un Palm de 1996 d’un Palm d’aujourd’hui ? Pas grand-chose, si ce n’est la couleur pour certains modèles, une mémoire plus étendue et une prise en compte tardive des communications sans fil.Comme pour Apple en général, l’utilisation d’une technologie propriétaire oblige Palm à innover sans cesse. Et, de ce point de vue, il faut bien reconnaître quil est assez timoré.
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