Le succès de Palm fait des émules. Casio, Lexibook, Olivetti, Oregon Scientific… ils sont aujourd’hui nombreux à s’inspirer du plus célèbre des organiseurs pour concevoir leurs assistants personnels. Points communs entre tous ces produits, d’apparence très proche : un écran tactile et une station de synchronisation avec le PC pour stocker et échanger les données de son répertoire et de son agenda.Mais la comparaison s’arrête là. Alors que les Palm coûtent entre 198 et 549 euros (de 1300 à 3600 francs), les modèles concurrents sont vendus au moins trois fois moins chers : de 76 à 152 euros (500 francs à 1000 francs).Malheureusement, pour occuper ce créneau d’entrée de gamme, délaissé par Palm, Handspring et Sony, il a fallu faire des concessions. Exit la reconnaissance d’écriture, pourtant si pratique. Pour entrer son texte, il faut effleurer les minuscules touches d’un clavier virtuel affiché à l’écran.
Des logiciels réduits au strict minimum
Impossible également d’ajouter des logiciels supplémentaires (jeux, gestion, communication…) dans la mémoire de l’appareil, qui se limite parfois à quelques centaines de kilo-octets. Quant à la synchronisation avec le micro, il faudra généralement se contenter du minimum et renoncer à la compatibilité avec les logiciels d’organisation standards dans le monde PC (Outlook, Lotus Organizer).Les fabricants insistent cependant sur les qualités de leurs produits, censés répondre aux besoins basiques de la plupart des utilisateurs (agenda, répertoire, calculatrice…). “Nos TouchMan offrent les fonctions essentielles pour le grand public, explique Julien Martial, chef de produit chez Lexibook. Nous mettons avant tout l’accent sur le rapport qualité-prix des produits.”Le fabricant français renouvelle sa gamme d’organiseurs tous les ans, en introduisant toujours plus de fonctions. Ainsi, certains modèles 2002 disposeront pour la première fois d’un système de reconnaissance d’écriture. De quoi combler la principale lacune par rapport aux Palm d’entrée de gamme.
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