Si, ce qui est fort probable, les actions Palm se vendent comme prévu par 3Com dans le haut de la fourchette, la société d’Eric Benhamou empochera en une seule journée 820 millions de dollars. A ce niveau, la valorisation boursière totale de Palm Computing s’élèverait à 17 milliards de dollars, un niveau proche de celui d’Apple. Etant donné l’effervescence suscitée par ses actions, Palm pourrait même, en valorisation boursière, dépasser dès cette semaine 3Com, qui compte se délester dans les six mois des 94 % encore en sa possession.
Un appareil dominant son marché, deux années successives de profits, un chiffre d’affaires doublant tous les ans, Palm Computing semble une valeur plus sûre que les sociétés Internet. Mais il lui faudra résoudre le problème des licences. Actuellement, 99 % de son chiffre d’affaires provient de la vente des Palm. Les rares sociétés, comme IBM ou Symbol, commercialisant des appareils à base de Palm OS vendent en quantité trop faible pour permettre à Palm de tirer de l’argent de ses licences. Une situation que la société espère voir évoluer, ayant multiplié les accords avec Handspring, Sony, Nokia…
Dépendant à 99 % de la vente matérielle, Palm fait un pari en tentant de vendre son système dexploitation à des concurrents qui risquent de cannibaliser son marché de prédilection.
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