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PagesJaunes prépare une interface de ville en 3D

Après Google et l’IGN, le groupe travaille à un service de navigation en vue immersive dans Paris et Marseille. Une version bêta est prévue pour cet automne.

Aujourd’hui, quand vous voulez voir à quoi ressemble une rue sans quitter votre fauteuil, vous allez sur Internet jeter un œil à Google Street View. Bientôt, vous pourrez faire pareil avec iTowns de l’Institut géographique national. Mais aussi avec un service de PagesJaunes.

Le groupe travaille en effet actuellement à une interface de navigation dans les villes, en vue immersive et à 360 degrés, exactement comme sur Google Street View. Le projet définitif, temporairement appelé UrbanDive (en gros : « plongée en milieu urbain »), ne sera pas en ligne avant la fin de l’année, mais une version bêta est prévue cet automne. PagesJaunes proposera ce genre de navigation d’abord pour Paris et Marseille. Mais 145 villes sont envisagées.

PagesJaunes promet des vues en haute définition et travaille sur ce projet avec une start-up de la Silicon Valley, Earthmine. C’est cette dernière qui réalisera les prises de vue. Elle s’est déjà illustrée avec le projet Wild Style City. Il s’agit d’une représentation en 3D de San Francisco que l’internaute peut venir taguer virtuellement et qui sert un peu de vitrine au savoir-faire d’Earthmine.

Une vue de Paris du projet UrbanDive
Une vue de Paris du projet UrbanDive – Une vue de Paris du projet UrbanDive

Outre les prises de vue, Earthmine fournit une technologie permettant d’intégrer des applications dans les images. C’est ce que compte également proposer PagesJaunes.

Mais pour la société, le projet a aussi un enjeu plus « business ». Selon les villes et les rues, des annonceurs pourront intégrer des liens dans les images, renvoyant à des publicités ou des services en ligne. Par exemple un hôtel pourra insérer sur la photo où on le voit, sur la porte même, une icône cliquable permettant à l’internaute de faire une réservation. Pour Paris, au gré des rues, des logos pourront signaler des bornes Vélib’ (voir ci-dessus).

Selon PagesJaunes, les utilisateurs eux-mêmes seront autorisés à soumettre leurs applications mais là, le projet reste encore un peu flou.

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Arnaud Devillard