Selon les études IDC 2004, le constructeur californien, avec 36 % du marché de l’optimisation de trafic, domine Allot Communications (10 %) et Cisco Systems (8 %), ainsi que Peribit, Nortel Networks et Expand
Networks (7 % chacun). La société a donc bien survécu, avec ses deux cent cinquante employés, à la vague internet. Pour cela, elle a bénéficié du développement des applications ERP (progiciel de gestion intégré) et des évolutions des SGBD
(systèmes de gestion de base de données), très gourmands en communications multisites.Pour Jeff Barker, directeur marketing chez Packeteer, l’arrivée de son plus gros boîtier de gestion de trafic, le 10 000, correspond à une forme de maturité, le logiciel donnant des informations propres à la couche
applicative. ‘ Nous avons l’habitude de mettre en avant trois fonctions principales : l’analyse de trafic, le contrôle de la bande passante et l’accélération liée en fait à une compression intelligente. Nous
nous adaptons à la migration actuelle, qui voit les réseaux
frame relay
remplacés par des solutions
MPLS ‘, explique-t-il.
Surveillance détaillée
Désormais, la surveillance détaillée des différents flux applicatifs permet d’anticiper les erreurs de transmissions et de stocker les données, en attendant que les problèmes soient résolus. Le système est capable de dresser un
tableau précis des principales sources d’échanges, de leurs origines, et des communications brouillées ou inabouties.Parmi les fonctions de gestion de flux, la surveillance de la qualité de la voix et du respect des niveaux de services offerts par le MPLS permettra aux administrateurs de mettre leur fournisseur de lignes au pied du mur. Ils pourront
aussi identifier les activités suspectes, comme toutes les applications non HTTP fonctionnant sur le port 80, normalisé HTTP. ‘ Nous ne faisons pas de la sécurité, mais nous donnons les moyens d’aiguiller les flux
douteux ‘, conclut Jeff Barker.
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