Sur le marché des serveurs d’applications Java, les éditeurs disposant d’une offre d’outils de développement s’en sortent plus facilement. C’est le cas d’IBM ou de Microsoft. Ce dernier propose ainsi Visual Studio pour le développement Windows. IBM, quant à lui, commercialise Visual Age (pour Java et C++, notamment). Les autres, pour s’imposer, avaient dû nouer des partenariats.
Assistants graphiques et prise en compte des EJB
Ainsi, Oracle avait pris une licence du code source de l’outil de développement JBuilder, de Borland-Inprise. BEA Systems, Persistence Software et Iona Technologies avaient conclu des accords avec Symantec autour de Visual Café. GemStone, lui, s’était rapproché de l’éditeur tchèque NetBeans. Depuis quelques mois, le marché des outils de développement pour les serveurs d’applications Java a cependant été mis sens dessus dessous. Sun Microsystems a lancé le mouvement en rachetant tour à tour Forté, puis NetBeans. Le constructeur californien a, de cette façon, constitué une famille d’outils de développement Java autour de ses serveurs d’applications iPlanet : celui de NetBeans est proposé gratuitement sur le Web ; celui de Forté, en revanche, représente un haut de gamme sérieux. Avec Inprise Application Server 4.0, Borland-Inprise, dispose, de son côté, d’une offre de serveurs d’applications Java. L’outil de développement JBuilder, leader du marché, la complète naturellement. JBuilder est indépendant en dehors de l’offre de serveurs d’applications, mais évolue pour mieux prendre en compte les besoins des développeurs utilisant son serveur d’applications.
De cette manière, sa version 3.5 inclut les dernières technologies de la plate-forme J2EE (Java 2 Edition Enterprise), tels les composants Enterprise JavaBean (EJB) 1.1, et cible le développement d’applications les utilisant. Il propose, à cet effet, de nombreux assistants et outils graphiques pour créer les pages de présentation des données ainsi que les composants EJB. Il comprend, également, un environnement de mise au point (débogueur) distribué, ainsi qu’une licence de développement du courtier d’objets Corba VisiBroker for Java et du serveur d’applications Inprise.
Du concept électronique à l’e-business
BEA Systems ne pouvait pas rester inactif, s’il voulait garder une chance d’imposer son serveur Web Logic sur le marché. A la fin de l’année 1999, les fondateurs de BEA et le groupe de financiers qui les soutient ont, donc, créé la société Web Gain. Sa mission est d’aider ses clients à transformer les concepts électroniques en e-business, grâce à une panoplie d’outils de développement.
Depuis le début de l’année, Web Gain a racheté la division Visual Café, de Symantec ; le produit de conception de composants EJB à partir d’un modèle objet écrit en UML (Unified modeling language) Structure Builder, à la société Tendril ; et le produit de mapping objet-relationnel, Top Link, de la société Object People. Il a aussi passé un accord avec Macromedia pour l’utilisation de Dreamweaver. L’ensemble de ces outils a été intégré au produit Web Gain Studio, commercialisé par BEA Systems.
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