En 1999, trois millions de personnes ont arpenté en rangs serrés le pont des Arts de Paris dans un seul but : admirer ses ?”uvres. Ousmane Sow connaît depuis une notoriété publique.Ce Sénégalais n’est devenu sculpteur professionnel qu’à l’âge de 50 ans. Kinésithérapeute de métier, il reproduit avec beaucoup de maîtrise l’anatomie humaine.Ses sculptures sont criantes de réalisme, mais leur puissance provient aussi de leurs dimensions et de l’originalité des matériaux utilisés. C’est un mélange de paille, de jute, de terre et de résine plastique appliqué sur des ossatures de fer qui nourrit ces personnages et animaux.L’artiste se distingue également par le choix des thèmes de ses ?”uvres. L’exposition parisienne représentait ainsi en 35 ?”uvres la bataille de Little Big Horn, plus quelques ?”uvres représentatives des autres thèmes auxquels Ousmane Sow s’était intéressé : les Nouba, puis les Masaï, les Zoulous et les Peulhs.Le site officiel de l’artiste est un véritable hommage à l’homme et à son ?”uvre. On peut lire des commentaires de spécialistes, mais aussi un entretien avec l’artiste, découvrir sa biographie, visiter son atelier filmé en vidéo, consulter le détail des expositions déjà réalisées et le programme à venir. La plupart des ?”uvres sont aussi présentées, mais uniquement par des photos, sans commentaire écrit. Le discours cède la place à l’émotion
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