Virtua Tennis 3 remonte à 2007 et, le moins qu’on puisse dire, c’est que Sega ne révolutionne pas le genre avec sa mouture 2009. Les améliorations graphiques sont mineures, pour ne pas dire inexistantes. Et si la modélisation en 3D des différentes stars du circuit mondial est plutôt réussie, celle de votre joueur en comparaison est décevante, tant l’outil de personnalisation du visage est raté. Le mode arcade s’avère, quant à lui, toujours aussi passionnant et facile d’accès. En quelques échanges, vous voilà dans la peau de Roger Federer ou de Svetlana Kuznetsova, et les matchs s’enchaînent à des rythmes endiablés. Les parties sont bien plus réalistes grâce à la suppression des plongeons. Un défaut qui rendait les jeux surhumains et sans fin dans le précédent opus. Par ailleurs, si vous aimez partager vos loisirs numériques en famille ou entre amis, le mode multijoueur ? en écran “ splitté ” ou sur Internet ? vaut le détour. En revanche, le mode carrière nous a déçus. Sega a artificiellement gonflé la durée de vie de ce dernier en ajoutant un championnat amateur, qu’il faut remporter avant de s’attaquer aux joueurs professionnels. Mais après cinq heures de jeu, vous végétez toujours dans le classement mondial, même en remportant tournoi sur tournoi, voire sans rencontrer la moindre opposition. À moins d’être patient, vous vous ennuierez vite, d’autant plus que le temps de chargement entre chaque match est excessivement élevé (version PS3 testée). Seuls les minijeux permettant de faire progresser votre personnage vous sortiront de cette léthargie tennistique déprimante…
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