Les difficultés du secteur de la presse n’empêchent pas le lancement de nouveaux titres, surtout dans le domaine des revues de qualité. Dans le sillage de XXI et de son étonnant succès, voici venu, ce 8 septembre, Otograff. Ce trimestriel « haut de gamme en version française et anglaise » entend traiter l’actualité à travers une thématique différente pour chaque numéro (les ombres pour le premier).
L’originalité de cette revue uniquement vendue sur Internet est qu’elle se veut « 2.0 ». A une partie fixe composée d’articles de journalistes, d’écrivains, d’artistes, etc., qui constitue 70 % du numéro, s’ajoute une partie « variable », dont le lecteur peut choisir le contenu (à moins qu’il ne préfère la version déjà prête). Sur le site, une table de montage virtuelle lui permet d’intégrer les articles qu’il souhaite.
Il s’agit de contributions (textes, dessins, photos) que tout un chacun peut soumettre, par le biais d’une interface spéciale, à la rédaction. « Tout le monde peut participer à Otograff », lit-on sur le site, mais il n’est pas question de percevoir de rémunération.
La revue, imprimée à Montpellier, coûte 15 euros et est livrée sous dix jours. Elle est dirigée par Patrice d’Arras et la journaliste Nathalie Krafft. Le seuil de rentabilité estimé se situe à 9 000 exemplaires vendus, selon l’AFP.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.