Créée en 1989, Osis prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 110 millions de francs pour son exercice 1999, contre 85 millions de francs en 1998. Elle emploie aujourd’hui 220 salariés et revendique plus de 300 références clients (Cartier, EDF, Danone…). 40 % des effectifs relèvent de profils de consultants, “pour des missions qui croisent compétences fonctionnelles et techniques “, a précisé son DG et fondateur, Pierre-Paul Ardile.
Bull trouve avec Osis, qui réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaires dans les services, le moyen d’intervenir plus en amont dans la conduite de projets informatiques. C’est-à-dire lors des phases d’organisation, lorsque les choix technologiques ne sont pas encore arrêtés. “Nous avons besoin d’une entité de conseil plus indépendante de la technologie et Osis en constitue la première brique en France “, a expliqué Werner Fuhrmann. Cette année, Bull entend porter le nombre de ses consultants à 500 en Europe.
Concrètement, Osis restera une filiale autonome, mais elle profitera bien sûr des deux grandes divisions services de Bull : CSI et OSS (maintenance et infogérance). Le but est classique : pouvoir commercialiser l’ensemble des prestations liées à la mise en place dun nouveau système informatique.
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