L’ambition d’ Osiatis (86,5 millions d’euros* de chiffre d’affaires en 2000), ex-Thomainfor, est de couvrir l’ensemble des prestations allant de la conception à la maintenance des architectures techniques. Sa dernière acquisition lui permet de renforcer sa position sur les marchés des infrastructures et de la sécurité des réseaux.Avec un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros en 2001 et une trentaine de collaborateurs, pour la plupart des ingénieurs certifiés par les grands éditeurs et constructeurs du marché, Carma s’inscrit dans la politique de croissance externe menée depuis plusieurs années par Osiatis.” Ce rachat, qui renforce nos compétences en matière de sécurité des réseaux, devrait nous permettre d’atteindre notre objectif de réaliser, dès l’an prochain, un cinquième de notre activité au travers de notre pôle e-infrastructure “, précise Robert Aydabirian, président du directoire d’Osiatis.
Renforcer les activités d’infogérance
La société de services prévoit pour 2001 une croissance de son chiffre d’affaires supérieure à 20 % et un doublement du résultat. Objectif : conserver un tiers de l’activité sur le métier historique de Thomainfor, la maintenance. Un marché qui ne devrait pas croître de façon très sensible en 2002. Et, en parallèle, renforcer les activités d’infogérance, qui représentent actuellement environ la moitié de son chiffre d’affaires.Ces activités semblent vouloir maintenir, pour l’année prochaine, un rythme de croissance relativement soutenu. Deux raisons.
La première est liée à la nature même des prestations d’externalisation qui sont, par essence, prévisibles : “65 % de nos contrats sont récurrents”, précise Robert Aydabirian.
La seconde relève davantage du contexte économique actuel : “Nous sommes aujourd’hui dans une logique de“tactical outsourcing” [à l’opposé du FM stratégique, NDLR] où l’infogérance est pour les entreprises un moyen de variabiliser leurs coûts informatiques.”Conséquence : des durées de contrats qui se raccourcissent. Mais les contrats sont, quant à eux, de plus en plus renouvelables.* Une erreur sur le chiffre d’affaires s’est produite lors de la publication de l’article. Il s’agit bien de 86,5 millions d’euros et non de 8,5 millions.
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