La présentation en avant-première de Mac OS X a été l’occasion pour les dirigeants d’Apple de revenir sur les principales caractéristiques du nouveau système d’exploitation. ” Mac OS X sera notre plate-forme pour les quinze années à venir. Tout comme l’a été la première version de Mac OS qui date de 1984, même si elle n’a cessé d’évoluer depuis “, affirme Steve Jobs.OS X est bâti autour d’un noyau Unix, appelé Darwin, disponible en Open Source et sur lequel reposent l’interface graphique Aqua et la machine virtuelle Java 2.
” OS X, c’est le mariage de la stabilité d’Unix, avec sa gestion dynamique de la mémoire, son système multitâche préemptif, le support multiprocesseur et la protection mémoire, et de la convivialité de l’interface graphique de Mac OS “, explique Avie Tevanian, vice-président en charge du développement logiciel chez Apple et l’un des développeurs du noyau Mach utilisé par OS X.
Le logiciel est également fourni avec une version du serveur Web Apache.
Sécurité fragile mais support linguistique riche
Sur le plan de la sécurité, Apple reste cependant très évasif. ” Nous avons plusieurs technologies qui nous permettent de sécuriser le système. Cependant nous préférons nous montrer discrets “, insiste Steve Jobs. Une explication qui laisse tout de même perplexe étant donné les nombreuses vulnérabilités connues des systèmes Unix.Le support de plusieurs langues a été l’un des points les plus impressionnants de la présentation. Disponible en sept langues, il est possible de définir le niveau de priorités de chacune de ces dernières pour toutes les applications qui seront exécutées par le système.” Si une application ne dispose pas du support de la première langue choisie, elle passe alors à la deuxième et ainsi de suite avant de s’éxécuter. C’est particulièrement intéressant au sein d’un réseau, en Europe par exemple. Il suffit alors de placer une seule version de l’application sur le serveur, et chaque utilisateur en visualisera une version dans sa langue, en fonction de la configuration de son système “, ajoute Steve Jobs.
Migrer vers Mac OS 9.1 avant de passer à Mac OS X
La compatibilité ascendante a été un autre sujet clé abordé par les dirigeants d’Apple, lors de l’événement. Le mode ” Classic ” permet en effet d’exécuter les applications Mac OS standard comme un processus d’OS X. En revanche, la présence de OS 9.1 est indispensable. ” Le mode Classic d’OS X s’appuie sur les extensions que nous avons écrites pour 9.1. Ainsi, l’utilisateur doit d’abord migrer vers 9.1 avant de passer à OS X. C’est pourquoi nous avons fourni une version de ce système en standard. Mais au fur et à mesure de l’arrivée d’applications natives, le besoin de cette compatibilité deviendra moins important et, à terme, il n’y aura que OS X sur le disque dur et en mémoire “, souligne Bertrand Serlet, vice-président en charge des plates-formes logicielles.La première génération d’applications natives sera composée de versions ” hybrides ” qui tirent parti de l’interface graphique Aqua. Chaque version sera cependant légérement réécrite, nottament celles qui utilisent des routines faisant appel directement à des ressources du système, sans passer par les API standards.Autrement dit, les premières applications réellement natives qui tirent partie des ressources du système (multiprocessus, multiprocesseur, multitâche, préemptives…) ne sont pas attendues avant la fin de lannée.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.