Procès Microsoft
Après le passage de Garry Norris, ex-responsable d’IBM PC, voilà Microsoft bien engoncé dans son rôle de compagnie usant de la position de force de Windows pour imposer des logiciels annexes, comme Office.
Une posture que les avocats de l’éditeur tentent de modifier en attaquant point par point la déposition de Norris. Qui a effectivement dû reconnaître que le contrat entre IBM et Microsoft ne contenait pas de clause explicite demandant à IBM de mettre un frein à la promotion de son système d’exploitation concurrent de Windows, OS/2.
En revanche, Norris a affirmé que pour bénéficier d’une réduction de 48 millions de dollars pour l’achat de Windows (entre 15% et 20% du coût total), sa compagnie aurait dû s’engager à en faire le système d’exploitation standard de ses PC et à ne plus mentionner que celui-ci lors de ses campagnes publicitaires pour les PC. Donc à pousser OS/2 vers un placard. Les avocats de Microsoft ont alors tenté de montrer que leur client était bien plus flexible que ce qu’en disait Norris. Sans succès, faute de documents IBM confirmants leurs dires.
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