Afin de se différencier, les fournisseurs d’intranets en mode hébergé mettent plus ou moins l’accent sur le partage de documents, l’organisation de réunions virtuelles, voire la gestion de projets. Oryanoo a choisi pour sa part d’enrichir son offre Intranet-E d’une base de contacts, couplée à une application de prospection commerciale. De prime abord, la version 3.0 du service fait bonne figure. La connexion, sécurisée par un serveur HTTPS, utilise un serveur à clé publique de RSA, assurant ainsi la confidentialité des connexions.L’espace de travail présente la liste des applications génériques d’Intranet-E : le portail, la messagerie, la base de con- tacts, les tâches en cours, l’agenda, le disque virtuel, les modules d’enquêtes ou encore les services d’administration. Au centre de la page, un tableau de bord affiche les applications choisies par l’utilisateur et les informations délivrées à tous les membres de l’intranet. Très visuelle, l’utilisation des applications se révèle intuitive. L’envoi d’un courrier électronique s’effectue à partir du webmail fourni par Oryanoo ou du client de messagerie présent sur le poste utilisateur. La consultation d’un contact commercial déclenche l’ouverture d’une liste soignée, qui peut être directement éditée sur Intranet-E.
Une administration confuse
Côté administration, Intranet-E 3.0 se distingue, à première vue, par sa capacité à organiser les droits de lecture et d’écriture accordés à chaque utilisateur ou groupe d’utilisateurs, et par la définition des catégories de contenu mises à leur disposition. Le module d’administration permet également de gérer les thématiques du portail et de sélectionner les parties qui seront publiées sur l’intranet ou envoyées vers un utilisateur en particulier. De plus, il autorise la définition de champs libres, utiles pour la saisie de fiches de sociétés ou de contacts.Mais à y regarder de plus près, le module d’administration révèle un handicap sérieux : l’attribution des droits d’écriture et de lecture n’est pas restituée dans un tableau récapitulatif… Pis, la sélection des utilisateurs s’effectue à partir d’une liste exhaustive des membres de l’intranet, c’est-à-dire à l’inverse des procédures qui consistent à ajouter un utilisateur, puis un autre. En l’absence d’une console de supervision, il devient rapidement difficile de savoir si Jean a le droit d’écrire ou si Paul a seulement celui de lire un contact, à moins de demander directement aux intéressés. L’éditeur indique que cette console d’état des droits d’administration peut être développée sur demande du client. N’hésitez donc pas ! Le disque virtuel porte en revanche bien son nom. Il offre jusqu’à 100 Mo d’espace de stockage délocalisé et les téléchargements montants s’effectuent par simple glisser-déposer.L’application d’enquête intéressera quant à elle tous les professionnels du marketing direct. En effet, elle exploite au mieux la base de contacts et se révèle pratique pour les entreprises qui doivent effectuer de fréquents envois de sondages commerciaux par courrier électronique. Ce module permet ainsi l’expédition des questionnaires et leur récolte par voie de retour. Ce traitement peut déboucher sur l’affichage d’histogrammes qui récapitulent l’impact de la campagne. D’autres subtilités sont également proposées, comme le comptage des mots-clés présents dans les réponses libres ou l’exportation des données recueillies au format CSV, reconnu par les SGBD et les tableurs du marché. Enfin Intranet-E offre quelques fonctions évoluées intéressantes, telles que la possibilité d’enregistrer puis de réutiliser des requêtes effectuées lors d’une recherche dans la base de contacts.
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