Revigorer le secteur des stations de travail hautes performances en proposant un cluster de bureau : tel est le pari un peu fou d’Orion Multisystems, une entreprise créée en 2003 par des ingénieurs en
informatique : ‘ En branchant ce cluster sur une prise de courant classique, les ingénieurs ont accès à un supercalculateur ‘, indique Colin Hunter, son PDG et fondateur. Orion propose deux
modèles : un cluster de 12 n?”uds, l’Orion DS-12, au format desk (61 x 10 x 45 cm), et un modèle de 96 n?”uds, un peu plus gros qu’une tour
(43 x 68 x 56 cm).La carte mère embarque 12 processeurs, le DS-96 comprenant 8 cartes disposées verticalement. Les n?”uds sont reliés entre eux par une interface Gigabit Ethernet précâblée, alors que les grappes de calcul exploitent
souvent des cartes spécifiques : ‘ Nous pouvons réduire les temps de latence à 15 millionnièmes de seconde en utilisant un protocole logiciel spécifique, à comparer aux 5 millionnièmes de seconde pour les cartes
Myrinet, qui ont l’inconvénient de consommer plus d’énergie ‘, justifie Colin Hunter.
Des puces cadencées à 1,4 GHz
Chaque n?”ud peut disposer de sa propre mémoire vive (2 Go de mémoire par processeur) et de son propre disque dur (de 80 Go au maximum chacun, pour une capacité totale de 1 To). Douze processeurs dans un tel format
chauffent nécessairement, et expliquent le choix des puces
Efficeon de Transmeta, cadencées à 1,4 GHz. Un choix sans doute lié aussi à Colin Hunter, qui a également fondé… Transmeta.Ainsi équipé, le DS-12 consommerait 220 watts au maximum, pour une puissance de calcul de 18 Gflops. ‘ En 2006, nous opterons pour des n?”uds en 64 bits. On devrait alors trouver des modules mémoire
Dimm de 4 Go à un prix raisonnable ‘, explique Colin Hunter.Ces clusters utilisent la distribution Fedora Core 2. Les pilotes réseau ont été renforcés par Orion, qui livre des outils de compilation et d’administration optimisés pour le calcul parallèle. Les prix
devraient débuter à 10 000 dollars.
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