Les câbles sous-marins transportent « plus de 99 % des données internationales », rappelle l’Union internationale des télécommunications (ITU). De son côté, le Comité international pour la protection des câbles (ICPC) indique qu’en moyenne, de 150 à 200 pannes de câbles sous-marins se produisent chaque année dans le monde, ce qui nécessite 3 réparations par semaine.
Précieux câbles sous-marins
Compte tenu du trafic transporté par ces câbles et leur importance pour l’économie mondiale, l’ITU et l’ICPC ont annoncé en fin de semaine dernière la création d’une gouvernance commune, l’organe consultatif international pour la résilience des câbles sous-marins. Il travaillera à la promotion des meilleures pratiques auprès des gouvernements et des acteurs de l’industrie pour « garantir le déploiement et la réparation rapides des câbles sous-marins, de réduire les risques de dommages et d’améliorer la continuité des communications via ces câbles ».
Les principales causes de dommages incluent les accidents dus à l’activité humaine (la pêche commerciale et les ancres des navires dans 70 à 80 % des cas), ainsi que les risques naturels, l’abrasion et les défaillances d’équipement. Le sabotage n’est pas mentionné, mais il sera difficile de passer à côté : même si le câble sous-marin reliant l’Allemagne et à la Finlande a été promptement réparé, cette problématique va certainement occuper une place centrale dans les discussions à venir.
L’annonce de la création de cet organe, qui regroupera 40 membres — régulateurs, chefs d’entreprises, experts, ministres —, coïncide d’ailleurs avec cet incident. Des réunions se tiendront deux fois par an, la première aura lieu en janvier. Peut-être pour évoquer les suites de ce sabotage.
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Source : ITU