Le fournisseur d’accès Oreka discute actuellement fusion avec Firstream, un holding financier, notamment propriétaire de l’Office universitaire de presse (Ofup), qui propose des abonnements de presse aux étudiants. L’information a été révélée ce matin par le supplément hebdomadaire des Echos, LesEchos.net. Toutefois, selon le président d’Oreka, David Bitton, la décision de fusionner les deux entités n’a pas encore été prise. “Il existe bien des discussions entre Firstream et nous. Mais rien n’est encore décidé. De notre côté, nous avons très envie que cela se fasse, car la logique industrielle est très intéressante pour nous.”La date de clôture de l’opération est fixée au 30 mars “sous réserve des conditions que nous avons établies”, précise le président de Firstream, Jean-Christophe Chopin.Ainsi, avec un tel partenaire, Oreka pourrait bénéficier d’une capacité de recrutement commercial en s’appuyant sur les offres d’abonnements de l’ Ofup. En plus des centaines de milliers de dépliants distribués tous les ans aux étudiants, l’Ofup organise chaque année, de septembre à décembre, des journées d’information presse dans près de 2 000 lycées et 71 universités françaises. Une formidable force de vente au contact du client final.” L’Ofup est rentable, comme nous depuis notre passage au payant. Un rapprochement serait forcément constructif, affirme David Bitton. Mais pas à n’importe quel prix précise-t-il : Nous avons étudié plusieurs
dossiers de rapprochement ces derniers mois car nous cherchons à garantir le prolongement de notre activité. Notre logique est avant tout industrielle. “Créé au mois de mai 2000, Oreka a atteint l’équilibre financier en mars 2001 au niveau de l’Ebitda. Fournisseur d’accès gratuit à ses débuts, la société a opéré un revirement stratégique en passant au payant au début de l’année dernière. Si la conséquence a été de perdre 600 000 abonnés, les 200 000 restant lui ont permis de générer un résultat net de 150 000 euros en mai. ” Nous restons déficitaires sur l’ensemble de l’année car nous avons dépensé près de 1,5 million d’euros par mois en
janvier et en février. Mais c’était avant de passer au payant, ce qui nous a permis de réaliser entre 11 et
12 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2001″, explique David Bitton.
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