Acteur incontournable du cycle, le basque Orbea est légèrement moins visible lorsqu’il s’agit d’électrifier ses deux-roues. Pour y remédier, le fabricant envisage une nouvelle famille de VAE, celle-ci débute avec un vélo électrique urbain très ambitieux, le Diem. Disponible en trois niveaux de finition, Diem 10, 20 ou 30, celui-ci vient tout juste d’être dévoilé. On vous explique pourquoi c’est un VAE à surveiller de près.
De l’allure à revendre
Le premier signe distinctif du Diem, c’est son design. Le Diem est beau, très beau même et c’est le fruit d’un travail d’orfèvre de la part d’Orbea qui a été non seulement original dans le dessin du cadre (on aime beaucoup les deux tubes diagonaux qui viennent se reposer sur un trapèze qui se dessine entre les haubans soudés au tube et le pédalier). Toutes les soudures ont été polies avec soin donnant ainsi l’impression d’un cadre formé d’un seul bloc, là encore, c’est très réussi. Enfin, pour parfaire cet ensemble, le fabricant a pris soin de dissimuler la quasi-totalité des câbles dans le cadre. Ceux-ci ne sont visibles (très légèrement) qu’au niveau des freins. Dernier élément remarquable de ce design, l’intégration des optiques, elle aussi bien pensée, sur le modèle des meilleurs vélos connectés, c’est-à-dire intégrés au guidon.
D’ailleurs, ce système potence guidon fait d’une seule et même pièce dispose s’un support SP Connect pour venir y greffer son smartphone, mais aussi pour le recharger grâce à son énorme batterie, nous y reviendrons.
VAE premium pour cycliste pressé
Le reste de l’équipement du Diem est du même acabit. Orbea a fait confiance à Shimano pour la quasi-totalité de la partie mécanique (dérailleur, manivelle et freins), mais se repose sur une fourche en carbone maison. Les larges pneus, Vittoria e-Randonneur 50-622, seront le principal apport niveau confort, pour un VAE qui risque tout de même de souffrir de l’absence d’une véritable suspension.
Toujours côté accessoires, le propriétaire du Diem pourra compter sur un porte-bagages arrière compatible QL 3.1 et MIK capable de supporter jusqu’à 20 kg de charge qu’il est possible de compléter avec un panier à l’avant.
Du Shimano à tous les niveaux
Pour la partie électrique, c’est également Shimano qui est à l’œuvre avec, au choix selon le niveau de finition, le moteur EP6 ou EP8, soit le milieu et le haut de gamme du Japonais, avec 85 Nm de couple dans les deux cas. Mais c’est côté batterie que le dernier-né d’Orbea impressionne encore plus. Il sera possible de choisir entre deux blocs, l’un de 540 Wh, et l’autre de 630 Wh. Selon le fabricant, l’autonomie oscillerait alors entre 120 et 150 km, et cela, sans même avoir recours au prolongateur de batterie de 250 Wh. Seule ombre au tableau, cette batterie est non amovible, ce qui limite les possibilités de charge, en appartement notamment.
La gamme Orbea Diem se divise en trois niveaux, disponibles dès à présent :
- Diem 30 : Moteur Shimano EP6, batterie de 540 Wh à 3 799 euros
- Diem 20 : Moteur Shimano EP6, batterie de 630 Wh à 4 599 euros
- Diem 10 : Moteur Shimano EP8, batterie de 630 Wh à 5 599 euros
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