Mettre fin aux zones blanches, le gouvernement en a fait l’une de ses priorités dans sa loi de croissance du 6 août 2015. L’Etat a recensé 3800 centre-bourgs totalement exclus de la téléphonie mobile. Et a imposé à Bouygues Telecom, Orange et SFR d’en couvrir plusieurs dizaines dès le 1er janvier 2016.
Bouygues a rempli son contrat en déployant la 2G dans les 17 centres-bourgs qui lui étaient échus. Mais il en manquait 5 à l’appel pour Orange à la date butoir et carrément 47 pour SFR. L’Arcep a donc décidé de notifier des griefs à ces deux opérateurs négligents le 27 avril dernier. Des sanctions pourraient être prises dans le cas où ils n’auraient pas réagi depuis pour rattraper leur retard. Une information qui a été rendue publique ce 19 mai à l’occasion de la publication de l’Observatoire des déploiements mobiles en zones peu denses.
Malgré ce rappel à l’ordre, les trois opérateurs semblent bien partis, par ailleurs, pour couvrir comme prévu la totalité des centres-bourgs listés au 31 décembre 2016 :
Free Mobile, arrivé le dernier sur le marché de la téléphonie mobile, ne rejoint le programme que cette année. Il attend maintenant la mise à disposition des pylônes qui sont financés par les pouvoirs publics pour commencer son déploiement.
Rappelons que les opérateurs ont aussi des objectifs en matière de haut et très haut débit. Ils doivent couvrir 3800 communes d’ici le 30 juin 2017 en 3G et 40 % de la zone peu dense d’ici le 17 janvier 2017 en 4G avec la bande de fréquence 800 MHz.
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