Malgré la crise des télécoms, France Télécom s’en sort plutôt bien avec une progression de son chiffre d’affaires de 5,6 % au premier trimestre 2002. Une situation qui repose davantage sur le dynamisme de la téléphonie mobile que sur ses activités de téléphonie fixe. Pour l’exercice clos le 31 mars, sa filiale Orange affiche une croissance de 16 % avec un chiffre d’affaires de 3,9 milliards d’euros. Le nombre total de ses clients a progressé de 1,27 million au cours du trimestre, soit un total de 40,5 millions contre 33,2 un an plus tôt. Dans l’Hexagone, Orange compte 18,3 millions de clients, soit 454 000 de plus que l’an dernier. L’opérateur confirme ainsi sa domination avec 49 % de parts de marché contre 48,2 % fin 2001.
Faible engouement pour les services ” non-voix “
La principale déception pour France Télécom est due à l’érosion continue du revenu moyen annuel par client (Arpu), qui recule de 6,5 % au premier trimestre 2002, après une chute de 8 % en 2001. Pour y faire face, l’opérateur axe sa stratégie sur l’augmentation du nombre de clients sous contrat qui, en France, représentaient 53 % de la clientèle au 31 mars 2002. Autre déception, les services dits ” non-voix “, qui pour le moment se résument essentiellement aux SMS, progressent lentement puisqu’ils ne représentent que 9,4 % des revenus du réseau GSM contre 6,7 % en 2001.
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