Luc Besson et Orange s’associent pour une opération de ‘ teasing ‘ en feuilleton. A partir du 16 novembre et jusqu’au 10 décembre, l’opérateur proposera
chaque jour, sur Internet et sur téléphone mobile, un extrait d’environ 2 minutes de Arthur et les Minimoys, le dernier film du cinéaste attendu dans les salles de cinéma le 13 décembre. Au total, ce sont
21 épisodes qui seront diffusés quotidiennement, chaque midi, soit les 50 premières minutes du long métrage. Il ne s’agira pas d’extraits ni de résumés, mais de la version projetée dans les salles obscures.L’opération sera gratuite pour les clients d’Orange ayant l’option TV, payante pour les autres abonnés (50 centimes d’euros par séance). Les épisodes ne seront diffusés qu’une seule fois pendant
24 heures (en streaming), mais l’opérateur a programmé une rediffusion du 14 décembre au 7 janvier. Réservés aux abonnés à la téléphonie mobile d’Orange, les ‘ mobiséances ‘
permettront aussi de découvrir, entre autres, des interviews exclusives de l’équipe artistique (notamment Luc Besson, Patrice Garcia, Eric Serra…), un making of, la bande-annonce du film, des jeux, etc.
Le cinéma financé par les opérateurs
Les retombées de cette opération promotionnelle ?” une première ?” ne sont pas garanties. Pour Luc Besson, cela ‘ permettra de voir avec les chaînes, l’opérateur et les distributeurs,
qui a été lésé et qui en a profité. ‘ Pour sa part, Orange confirme sa volonté de jouer un rôle important dans le préfinancement du cinéma. ‘ La richesse de nos offres dépend de la diversité qui passe
notamment par le préfinancement du septième art français et européen. Notre politique de partenariat va nous permettre de constituer un actif et nous allons travailler à ce qu’il soit le plus rentable possible ‘,
explique Patricia Langrand, directrice de la division contenus de France Télécom. Opérationnelle au premier trimestre 2007,
cette filiale va investir dans des achats de catalogues et des coproductions (10 à 15 ?”uvres françaises et européennes par an).L’arrivée de l’opérateur est une bonne nouvelle pour le cinéma car elle constitue une source supplémentaire de financement et un nouveau support de diffusion. Entamé il y a cinq ans, Arthur et les Minimoys
n’aurait peut-être pas pu se faire sans différents partenaires comme Orange, mais aussi BNP Paribas et Atari (qui a acquis les droits pour l’adaptation en jeu vidéo). Le film a en effet coûté près de 60 millions
d’euros.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.