Et de trois. Orange vient d’obtenir le feu vert de l’Arcep pour utiliser une bande de fréquence allouée à la 3G en 4G : le 2,1 GHz. L’intérêt est de pouvoir augmenter le débit des abonnés. A condition de bien coupler cette porteuse avec les trois autres déjà dédiées au très haut débit mobile : du 2,6 GHz, 800 MHz et 1800 MHz. La vitesse atteinte dépendra aussi de la largeur de spectre utilisable. De ce côté-là, Orange n’a pas trop de souci à se faire puisqu’il peut puiser dans 14,8 MHz, tout comme SFR et Bouygues Telecom qui ont été les premiers à obtenir au mois de juin dernier la permission de réaffecter le 2,1 GHz.
Free Mobile n’est pas en mesure de suivre
Free Mobile, en revanche, se retrouve coincé avec seulement 5MHz en 2,1 GHz. Il doit les conserver pour faire fonctionner sa 3G, d’autant plus qu’il est engagé dans un processus d’extinction progressive de son itinérance avec Orange. Le résultat, c’est que l’opérateur de Xavier Niel risque de ne pas pouvoir suivre la montée en débit de ses concurrents.
Au mois de mai dernier, l’ex-directeur général de SFR Michel Paulin avait affirmé pouvoir atteindre 500 Mbit/s de débit théorique à partir de 2018 grâce à l’utilisation de quatre bandes de fréquence en 4G. Pour le moment, en France, plusieurs dizaines d’agglomérations bénéficient de ce que l’on appelle la LTE Advanced. Elle permet de monter jusqu’à 300 Mbit/s lorsque trois bandes de fréquence sont agrégées.
La guerre de la data entre opérateurs télécom est bientôt terminée. Maintenant que tous les acteurs proposent de généreux forfaits en données mobiles et que les frais de roaming ont été supprimés en Europe, la différence va se faire maintenant sur le débit mobile.
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