À force de multiplier les déclarations à l’emporte-pièce, le patron d’Oracle, Larry Ellison, risque de se retrouver dans la position de l’arroseur arrosé. Lors de sa dernière campagne publicitaire, l’éditeur de logiciels avait affirmé que ses programmes étaient rigoureusement “incassables”, imperméables aux tentatives d’effraction des hackers. Sous entendu, pas comme ceux de Microsoft. Piqués au vif, les pirates de logiciels n’ont pas tardé à réagir. Au point que, selon les dirigeants d’Oracle, les attaques virales contre leurs produits ont littéralement bondi depuis un mois, passant de quelque 3 000 par semaine à plus de… 30 000 ! Catastrophe assurée pour la firme. Sauf si ses logiciels tiennent bon. Car, soit les hackers gagnent, et Oracle aura beau jeu de voir se profiler, derrière leurs exploits, l’ombre portée de Microsoft. Soit les pirates échouent, et c’est Microsoft qui soupçonnera Oracle d’avoir tout manigancé depuis le début. On samuse comme on peut.
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