Sur le qui-vive depuis l’annonce d’un nouveau système de tarification, les utilisateurs Oracle mettent la pression sur leur fournisseur. L’association réunissant les utilisateurs français, l’ Aufo, organisait vendredi dernier une rencontre entre le directeur des opérations d’Oracle France, Thierry Collet, et une trentaine d’entreprises clientes. A l’issue de cette première manche, pas de décision définitive. Si ce n’est celle de lancer une étude, afin d’avoir une vision claire des tarifs pratiqués par les différents acteurs du marché, accompagnée d’une enquête d’opinion.Proposées par Didier Lambert, DSI d’Essilor et président de l’Aufo, ces deux actions devraient permettre d’y voir plus clair dans la nouvelle tarification. Celle-ci est aujourd’hui jugée trop complexe, quoique présentée par l’éditeur comme simplifiée par rapport à l’ancienne.Concrètement, l’enquête d’opinion devrait être financée à parts égales par l’association et Oracle. Elle donnera aux utilisateurs français l’occasion de s’exprimer sur leur cas. L’étude, quant à elle, serait sous-traitée à un grand cabinet d’analystes“impartial “. Si elle voit le jour, elle comparera non seulement les différentes offres en matière de bases de données, mais également les principaux progiciels de gestion intégrés disponibles sur le marché français. Le Club utilisateur des grandes entreprises françaises ( Cigref) a d’ores et déjà proposé son aide logistique pour la réalisation du sondage d’opinion.Ne s’arrêtant pas là, l’Aufo compte organiser prochainement une réunion spécifiquement consacrée aux tarifications d’Oracle Applications, un aspect peu ou pas abordé lors du débat de vendredi. Reste à voir si la volonté affichée de conciliation d’Oracle France sera entendue par la maison mère, qui semble décidée à simplifier sa propre comptabilité. Et à décupler ses bénéfices.
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