Dans un premier temps, Oracle a déjà reuni une dizaine de prestataires autour de WebDB Portal, son portail d’entreprise. Parmi les premiers membres du programme, intitulé Portal Partner Initiative, on trouve des sociétés de services (EDS, Ernst & Young), des fournisseurs de services en ligne (WebEx, SiteScape, Factiva, iSyndicate, InfoSpace) et des éditeurs (Autonomy, Verity, Net Perceptions).Attendu pour l’été prochain, WebDB Portal n’est autre que la version 3.0 de WebDB, l’outil de développement de sites Web d’Oracle. Il permettra, notamment, de créer des pages d’accueil personnalisées, conçues comme un point d’entrée unique au système d’information. Ces pages, divisées en cadres appelés portlets, permettront aux utilisateurs d’accéder aux informations internes ou externes à l’entreprise, nécessaires à leur travail. Pour les informations internes, WebDB Portal s’appuiera sur la base de données Oracle 8i et son outil d’indexation de documents multimédias, Intermedia. Il sera également compatible avec la nouvelle version d’Oracle Applications, baptisée E-Business Suite, qui devrait voir le jour prochainement. De plus, un kit de développement sera disponible pour intégrer, sous forme de portlets, les applications déjà existantes de l’entreprise.Quant au programme Portal Partner Initiative, il concerne essentiellement les informations externes. Ainsi, les sites de fournisseurs de contenu et de services, tels que WebEx (réunions en ligne) ou Factiva (information professionnelle) seront accessibles depuis des portlets. Les éditeurs d’outils de personnalisation comme Autonomy ou Net Perceptions intégreront, quant à eux, la technologie Oracle à leurs produits pour rendre possible la création de portlets.Contrairement à mySAP.com Workplace, le portail d’entreprise de l’éditeur allemand SAP, WebDB Portal n’a pas vocation à être un espace de travail, ” pour des raisons d’ergonomie et d’instabilité des pages composées de nombreux
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“, explique Philippe Lemaire, chef de produit plate-forme Internet chez Oracle. Seules des tâches simples (recherche, webmail…) pourront y être effectuées grâce à des applets Java. Et les applications de son entreprise s’exécuteront dans une fenêtre séparée.” Il s’agit, en fait, de remplacer le bureau, le desktop, par un webtop “, résume Philippe Lemaire. Et, comme toujours chez Oracle, l’ennemi s’appelle Microsoft.
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