L’application était attendue depuis la mi-2004. Mais ce n’est que récemment qua enfin été rendue disponible Oracle Collaboration Suite (OCS) 10g release 1, la première version sérieuse de la suite de travail collaboratif
d’Oracle. Jusqu’alors, les précédents essais de l’éditeur ne pouvaient prétendre inquiéter Microsoft ou IBM, ni même Novell et son récent Groupwise 7. La première version datée de septembre 2002 ne proposait ainsi que des
fonctions de messagerie et de calendrier, et un système de gestion de fichiers sommaire.Un outil de conférence Web améliorait bien peu la saveur du millésime de juin 2003. Avec OCS 10g, l’offre d’Oracle s’étoffe enfin en multipliant les nouveautés fonctionnelles. Le tout pour un prix attrayant :
48 euros par utilisateur en licence perpétuelle.Premier apport, la messagerie instantanée, basée sur le système Jabber en liaison avec l’annuaire
LDAP maison (Oracle Internet Directory) et complétée d’un outil de gestion des présences. La suite comprend aussi un système de push d’e-mails vers
des PDA communicants ou des téléphones intelligents, via un serveur hébergé en local dans l’entreprise.Le module Workspaces sert à définir des groupes de travail, des fonctions et autorisations qui leur sont liés. Au sein d’une seule interface, l’utilisateur dispose d’une vue complète de toutes les activités
?” discussions, tâches associées, courrier, historique des modifications ?” relatives à un document.
Un accès aux applications J2EE et . Net
Le plus gros du travail de mise à niveau a été porté sur le module Content Services. Nouveau nom d’Internet Files Systems, puis d’Oracle Files, ce gestionnaire de fichiers se mue en un outil de gestion de contenu. Oracle
continue de mettre en avant sa principale force, sa base de données relationnelle. Mais il lui adjoint cet outil pour régler les questions de permissions et d’accès, et la gestion des métadonnées dans les documents.L’utilisateur pilote sa gestion documentaire depuis une interface client riche en Dynamic HTML. La création des règles de workflow, nécessaire pour les approbations, est basée sur le
moteur BPEL de l’éditeur. Content Services offre, en outre, un accès aux applications J2EE et .Net dans la mesure où celles-ci exposent des services Web.Adossé à Content Services, le module Records Management répond aux problématiques de réglementation en gardant trace de tous les échanges effectués entre les utilisateurs de la suite. Les données non structurées sont stockées dans un
type d’objet particulier, les Long Raw sous Oracle 10g, qui correspondent aux Large Objects (LOB) dans SQL. Leur taille peut atteindre 2 Go. Il en existe deux types : l’un pour les chaînes de caractères,
l’autre pour les données binaires.A terme, Oracle prévoit d’intégrer la technologie de Context Media, une société achetée récemment, en vue d’assurer les échanges entre Content Services et des solutions de gestion de contenu tierces, comme Documentum ou
Vignette. Cela pour autoriser la gestion des documents directement depuis l’une ou l’autre des interfaces, indépendamment du silo de stockage de l’information. Content Services a, en effet, pour vocation de servir de réceptacle
unique de contenus.
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