Rien ne change : Oracle est toujours le second éditeur mondial derrière Microsoft. Le chiffre d’affaires 2001 grimpe de 7 % par rapport à l’exercice précédent, à hauteur de 10,86 milliards de dollars (9,3 milliards d’euros). Les bénéfices s’élèvent pour leur part à 2,56 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros), une croissance de 25 % par rapport à 2000.
Une récession de fin d’année
Certes, Oracle tient son rang, et ses dirigeants n’ont pas manqué de s’enorgueillir de ces chiffres. Il convient cependant de les nuancer à la lumière des résultats du dernier trimestre écoulé. Car l’éditeur n’échappe pas plus à la récession que ses concurrents.Ainsi, le résultat opérationnel de l’entreprise, 3,26 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros), est-il en baisse de plus de 3 % sur celui du dernier trimestre fiscal 2000. Le bénéfice net (hors opérations financières) chute lui aussi de plus de 7 % sur ce même trimestre, pour atteindre 854 millions de dollars (731 millions d’euros).Les ventes américaines semblent expliquer cette contre-performance : elles enregistrent une régression de 2,07 milliards de dollars (1,77 milliard d’euros) au dernier trimestre 2000, à 1,91 milliard de dollars (1,63 milliard d’euros) au dernier trimestre 2001.
Les progiciels toujours en marge chez Oracle
En termes de répartition des revenus, les bases de données dominent, aux dépens des progiciels. Les SGBR et les outils associés (serveur d’applications, outils de développement) représentent toujours environ 73 % des ventes de l’éditeur.Un déséquilibre qui confirme la place d’Oracle comme éditeur de bases de données relationnelles.
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