Comme prévu, deux nouvelles applications complétant sa suite Oracle Exchange destinée aux places de marché : Supply Chain Exchange (chaîne d’approvisionnement) et Transport Exchange (logistique) dont la disponibilité est prévue pour mars prochain.L’éditeur de bases de données a également confirmé la disponibilité des modules Product Development Exchange (annoncé en octobre dernier), qui est un outil de collaboration, et Exchange Marketplace, qui assure les fonctions de vente et d’achat pour une place de marché.” La suite Oracle Exchange est une extension des applications de la suite e-business. Outre la forte intégration des différents modules, les nouveaux produits ajoutent les fonctions de collaboration et de communication interentreprises., alors qu’eBusiness Suite est une solution qui est traditionnellement utilisée au sein d’une entreprise, derrière le pare-feu “, indique Mark Jarvis, le vice-président marketing d’Oracle.Pour l’éditeur, ces annonces marquent une nouvelle étape dans l’évolution du commerce électronique (B-to-B). “Initialement, le but des places de marché était de réduire les coûts d’approvisionnement en forçant les fournisseurs à baisser leurs prix. Tandis qu’avec Oracle Exchange, le but est de faire baisser les coûts de toute la chaîne, des fournisseurs et des clients. Tout le monde y gagne”, ajoute Edward Sanderson, vice-président en charge de la stratégie e-business d’Oracle.
Oracle Exchange doit faire ses preuves sur le terrain de l’interopérabilité
Cependant, les analystes demeurent réservés sur la nouvelle offre de l’éditeur, et notamment sur l’intégration des composants, pourtant le point fort de la solution selon les responsables d’Oracle. “Sur le plan des applications, Oracle Exchange nécessite encore du travail, surtout qu’Oracle continue de perdre des comptes face à CommerceOne et Ariba. Sur la question de l’intégration, je serais curieux de savoir comment les applications d’Oracle s’intègrent au reste des places de marché et avec quels niveaux de fonctionnalités”, s’interroge John Fontanella, analyste chez AMR Research.Côté clients, GlobaNetXchange, qui regroupe notamment Carrefour et le groupe Pinault-Printemps-Redoute, est l’une des premières places de marché a avoir fait confiance à la solution d’Oracle.“L’ensemble de notre application est hébergé chez Oracle mais on se garde le choix d’utiliser des solutions tierces. D’où l’importance des fonctions de communication et de collaboration d’Oracle Exchange”, souligne Marcia Donner, vice-présidente chez GlobalnetXchange.Bien qu’Oracle Exchange et ses différents composants soient disponibles à l’achat, l’éditeur recommande vivement sa version hébergée. D’ailleurs, Oracle gère ainsi près de 80 places de marché différentes sur ses serveurs.“C’est la meilleure façon d’acheter du logiciel. D’autant plus qu’Oracle est la seule société au monde à pouvoir héberger Oracle Exchange en raison de la rapidité des changements au niveau logiciel”, conclut Mark Jarvis.
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