01 Réseaux : Quel est l’intérêt de la nouvelle version d’Oracle 9i ?Ken Jacobs : S’il fallait n’en retenir qu’un, ce serait la performance. Nous avons développé avec Compaq sous Unix [Tru64, NDLR] une version du SGBD qui tire profit de manière linéaire de l’ajout de processeurs 64 bits. La gestion des caches est très soignée. Le principal attrait de cette version est la machine virtuelle Java issue d’une technologie suédoise. On dispose, en particulier, de procédures stockées écrites en Java qui dopent les performances.01 R. : Lors du salon Java One, à San Francisco, début juin, vous expliquiez que, désormais, tout le code écrit sur plate-forme Windows fonctionnerait sur Solaris. Pourriez-vous approfondir cela ?K. J. : La portabilité est l’un des intérêts de nos logiciels. Dans le cas précis de Java One, il s’agissait de l’annonce d’outils Internet et de gestion de pages actives spécifiques à Sun. Les performances de nos outils Java intéressent tous les développeurs de cette communauté.01 R. : Lors des conférences de présentation d’Oracle 9i, le leitmotiv était la ” guerre à la complexité ” avec les explications de quatre cents nouvelles fonctions. En quoi y a-t-il une vraie rupture avec les versions précédentes ?K. J. : On avait auparavant deux structures logicielles différentes : la base de données ; et le serveur d’applications, qui permettait d’ouvrir le SGBD sur Internet. Désormais, tout est intégré. L’ensemble est plus facile à gérer et à mettre en ?”uvre. On est sorti de la période du client-serveur qui elle-même était en rupture avec les mainframes et leurs coûts excessifs. Nous disposons aujourd’hui d’outils plus puissants et plus simples, sur des machines multiprocesseurs moins coûteuses. Cette évolution vers Internet correspond aussi à nos incitations : ” Think Web first ” et ” Évitez d’acheter des passerelles et des interfaces. Achetez des produits intégrés “.
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