Les semaines qui viennent de s’écouler ont été animées sur le front des serveurs d’applications. Les grandes man?”uvres pour s’adjuger une part du gâteau plus importante font rage. Après les récentes annonces d’IBM et de HP, voici venu le tour d’Oracle, qui doit faire face au retard accumulé par rapport aux trois ténors de ce marché ?” BEA Systems, IBM et Sun-iPlanet. L’éditeur lance donc officiellement la version 2.0 de son serveur d’applications, Oracle 9i Application Server (ou Oracle 9i AS).Oracle, crédité de 4 % de parts de marché, d’après une étude du GartnerGroup, ne pouvait plus se contenter de jouer un rôle de suiveur. Et ce, d’autant plus que la société vient de traverser une zone de turbulences sans précédent dans son histoire. Les derniers résultats trimestriels ne sont pas très probants. Le chiffre d’affaires lié à la vente des licences a, en effet, décru de près de 27 % lors du deuxième trimestre (clos le 30 novembre 2001). Dans ces conditions, l’éditeur se raccroche au marché des serveurs d’applications pour tirer sa croissance. Un marché qui, toujours selon le GartnerGroup, devrait croître de 28 % par an jusqu’en 2004, passant de 765 millions de dollars, en 2000, à 4 milliards, en 2005.
Deux cent cinquante nouvelles fonctions
Afin de combler rapidement son retard, Oracle a “relooké” en profondeur son Oracle 9i AS. Celui-ci est doté de deux cent cinquante nouvelles fonctions, dont certaines sont essentielles, comme celles de clustering ou le support de J2EE 1.3. Ne pouvant communiquer sur toutes ces nouveautés, Oracle joue la carte de la performance, de la fiabilité et du respect des standards. Ces trois arguments correspondent aux attentes de toutes les entreprises qui souhaitent intégrer le canal Internet dans leur processus métiers.La bonne fiabilité de la solution est assurée à l’aide d’une fonction de clustering incluse dans le serveur. Afin de garantir une parfaite continuité de service, Oracle 9i AS propose trois niveaux de mise en grappe sur le middle-tier : le serveur Web, le serveur J2EE, ainsi que le cache Web. Au niveau des standards, il répond aux recommandations des services Web ?” à savoir Soap 1.1, WSDL 1.0 et UDDI 2.0 ?” ainsi qu’à J2EE.Avec Oracle 9i Application Server, Oracle cherche à mettre fin au problème qui consiste à empiler des couches middlewares n’ayant, bien souvent, aucune cohérence entre elles. En effet, cette solution intégrée propose des fonctionnalités de portails, de services Web, de cache HTTP et, entre autres, de SSO (Single sign-on).De plus, Oracle 9i AS prend place dans une véritable infrastructure informatique, composée, en plus, d’Oracle 9i DataBase et d’Oracle 9i Developer Suite. Cette intégration reste vitale pour le succès d’Oracle 9i AS. En effet, les serveurs d’applications sont devenus aujourd’hui des “commodités”. Les entreprises font avant tout des choix d’architecture. Elles prennent ensuite le serveur d’applications qui s’y rattache.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.