Après les petits succès rencontrés auprès des amoureux de home cinéma par les H80 et HD81, Optoma a souhaité augmenter d’un cran encore le niveau de qualité proposé et développé le HD82.
Le nouvel appareil profite d’un nouveau design et surtout d’une nouvelle technologie de traitement vidéo baptisée PureEngine. Une appellation un peu ronflante qui réunit cinq ingrédients majeurs:
– le traitement PureMotion qui se charge du désentrelacement et des calculs destinés à améliorer la fluidité des images rapides.
– le PureColour qui veille à ce que la palette colorimétrique soit totalement exploitée, que les noirs soient denses et que les nuances de couleurs soient bien restituées.
– le PureDetail qui tente d’améliorer la netteté et la précision des contours.
Sans oublier, deux composants matériels (PureOptics et PureShift) qui signalent à l’utilisateur que l’appareil est équipé d’un nouveau bloc optique développé par Optoma et d’un double lens shift (horizontal/vertical) facilitant le placement de l’appareil. Des nouveautés auxquelles il faut ajouter la présence de la technologie VIDI de Philips qui, sur les projecteurs DLP, gère et filtre la luminosité afin d’enrichir l’échelle de gris, de densifier les couleurs et d’améliorer les contrastes.
Ces ingrédients devraient donc permettre à ce mono-DLP exploitant une puce DarkChip3 Texas Instruments de générer des images Full HD 1080/24p de toute beauté. Mais on attend de voir… Sur le papier, en tout cas, le HD82 promet d’être puissant avec ses 1 300 lumens ANSI sous le capot, sobrement contrastes avec un ratio contrastes de 20 000:1 et plutôt silencieux avec seulement 22dB annoncés (même si on ne sait pas s’il s’agit du bruit de fonctionnement en mode normal ou en mode Eco).
Sur le plan pratique, l’appareil ne dispose que d’un zoom 1,5x et d’un focus manuels, mais offre une connectique très complète. Celle-ci comprend, en effet 2 entrées HDMI 1.3, une entrée DVI-D, une entrée PC, une entrée YUV, une entrée S-Vidéo, une entrée Composite, un port RS232 et deux retours écran 12V (l’un standard, l’autre programmable).
Un vidéoprojecteur home cinéma plutôt capé, commercialisé au prix de 2 499 euros. Ce qui le met en concurrence directe avec le Sanyo PLV-Z3000, le Mitsubishi HC-6500, le Sony VPL-HW10, le Panasonic PT-AE3000 et l’InFocus IN81. Il va donc falloir jouer des coudes…
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